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<!-- French translation : Lucien GENTIS -->
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-->
<modulesynopsis metafile="core.xml.meta">
<name>core</name>
<description>Fonctionnalités de base du serveur HTTP Apache disponibles
en toutes circonstances</description>
<status>Core</status>
<directivesynopsis>
<name>AcceptFilter</name>
<description>Permet d'optimiser la configuration d'un socket pour
l'écoute d'un protocole</description>
<syntax>AcceptFilter <var>protocole</var> <var>filtre
d'acceptation</var></syntax>
<contextlist><context>server config</context></contextlist>
<compatibility>Disponible avec Apache version 2.1.5 et
supérieures</compatibility>
<usage>
<p>Cette directive permet d'effectuer une optimisation du socket
d'écoute d'un type de protocole en fonction du système
d'exploitation. Le but premier est de faire en sorte que le noyau
n'envoie pas de socket au processus du serveur jusqu'à ce que
des données soient reçues, ou qu'une requête HTTP complète soit mise
en tampon. Seuls les <a
href="http://www.freebsd.org/cgi/man.cgi?query=accept_filter&amp;
sektion=9">Filtres d'acceptation de FreeBSD</a> et le filtre plus
primitif <code>TCP_DEFER_ACCEPT</code> sous Linux sont actuellement
supportés.</p>
<p>Sous FreeBSD, les valeurs par défaut sont :</p>
<example>
AcceptFilter http httpready <br/>
AcceptFilter https dataready
</example>
<p>Le filtre d'acceptation <code>httpready</code> met en tampon des
requêtes HTTP entières au niveau du noyau. Quand une requête
entière a été reçue, le noyau l'envoie au serveur. Voir la page de
manuel de <a
href="http://www.freebsd.org/cgi/man.cgi?query=accf_http&amp;
sektion=9">accf_http(9)</a> pour plus de détails. Comme les requêtes
HTTPS sont chiffrées, celles-ci n'autorisent que le filtre <a
href="http://www.freebsd.org/cgi/man.cgi?query=accf_data&amp;
sektion=9">accf_data(9)</a>.</p>
<p>Sous Linux, les valeurs par défaut sont :</p>
<example>
AcceptFilter http data <br/>
AcceptFilter https data
</example>
<p>Le filtre <code>TCP_DEFER_ACCEPT</code> de Linux ne supporte pas
la mise en tampon des requêtes http. Toute valeur autre que
<code>none</code> active le filtre <code>TCP_DEFER_ACCEPT</code>
pour ce protocole. Pour plus de détails, voir la page de
manuel Linux de <a
href="http://homepages.cwi.nl/~aeb/linux/man2html/man7/
tcp.7.html">tcp(7)</a>.</p>
<p>L'utilisation de la valeur <code>none</code> comme argument
désactive tout filtre d'acceptation pour ce protocole. Elle peut
être utile dans le cas d'un protocole pour lequel un serveur doit
d'abord envoyer des données, comme <code>nntp</code> :</p>
<example>AcceptFilter nntp none</example>
</usage>
<seealso><directive>Protocol</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>AcceptPathInfo</name>
<description>Les ressources acceptent des informations sous forme d'un
nom de chemin en fin de requête.</description>
<syntax>AcceptPathInfo On|Off|Default</syntax>
<default>AcceptPathInfo Default</default>
<contextlist><context>server config</context>
<context>virtual host</context><context>directory</context>
<context>.htaccess</context></contextlist>
<override>FileInfo</override>
<compatibility>Disponible avec Apache version 2.0.30 et
supérieures</compatibility>
<usage>
<p>Cette directive permet de définir si les requêtes contenant des
informations sous forme d'un nom de chemin suivant le nom d'un
fichier réel (ou un fichier qui n'existe pas dans un répertoire qui
existe) doivent être acceptées ou rejetées. Les scripts peuvent
accéder à cette information via la variable d'environnement
<code>PATH_INFO</code>.</p>
<p>Supposons par exemple que <code>/test/</code> pointe vers un
répertoire qui ne contient que le fichier <code>here.html</code>.
Les requêtes pour <code>/test/here.html/more</code> et
<code>/test/nothere.html/more</code> vont affecter la valeur
<code>/more</code> à la variable d'environnement
<code>PATH_INFO</code>.</p>
<p>L'argument de la directive <directive>AcceptPathInfo</directive>
possède trois valeurs possibles :</p>
<dl>
<dt><code>Off</code></dt><dd>Une requête ne sera acceptée que si
elle correspond à un chemin qui existe. Par conséquent, une requête
contenant une information de chemin après le nom de fichier réel
comme <code>/test/here.html/more</code> dans l'exemple ci-dessus
renverra une erreur "404 NOT FOUND".</dd>
<dt><code>On</code></dt><dd>Une requête sera acceptée si la partie
principale du chemin correspond à un fichier existant. Dans
l'exemple ci-dessus <code>/test/here.html/more</code>, la requête
sera acceptée si <code>/test/here.html</code> correspond à un nom de
fichier valide.</dd>
<dt><code>Default</code></dt><dd>Le traitement des requêtes est
déterminé par le <a
href="../handler.html">gestionnaire</a> responsable de la requête.
Le gestionnaire de base pour les fichiers normaux rejette par défaut
les requêtes avec <code>PATH_INFO</code>. Les gestionnaires qui
servent des scripts, comme<a
href="mod_cgi.html">cgi-script</a> et <a
href="mod_isapi.html">isapi-handler</a>, acceptent en général par
défaut les requêtes avec <code>PATH_INFO</code>.</dd>
</dl>
<p>Le but premier de la directive <code>AcceptPathInfo</code> est de
vous permettre de remplacer le choix du gestionnaire d'accepter ou
de rejeter <code>PATH_INFO</code>. Ce remplacement est nécessaire
par exemple, lorsque vous utilisez un <a
href="../filter.html">filtre</a>, comme <a
href="mod_include.html">INCLUDES</a>, pour générer un contenu basé
sur <code>PATH_INFO</code>. Le gestionnaire de base va en général
rejeter la requête, et vous pouvez utiliser la configuration
suivante pour utiliser un tel script :</p>
<example>
&lt;Files "mes-chemins.shtml"&gt;<br />
<indent>
Options +Includes<br />
SetOutputFilter INCLUDES<br />
AcceptPathInfo On<br />
</indent>
&lt;/Files&gt;
</example>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>AccessFileName</name>
<description>Nom du fichier de configuration distribué</description>
<syntax>AccessFileName <var>nom-du-fichier</var>
[<var>nom-du-fichier</var>] ...</syntax>
<default>AccessFileName .htaccess</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>Au cours du traitement d'une requête, le serveur recherche le
premier fichier de configuration existant à partir de la liste
de noms dans chaque répertoire composant le chemin du document, à
partir du moment où les fichiers de configuration distribués sont <a
href="#allowoverride">activés pour ce répertoire</a>. Par exemple
:</p>
<example>
AccessFileName .acl
</example>
<p>avant de renvoyer le document
<code>/usr/local/web/index.html</code>, le serveur va rechercher les
fichiers <code>/.acl</code>, <code>/usr/.acl</code>,
<code>/usr/local/.acl</code> et <code>/usr/local/web/.acl</code>
pour y lire d'éventuelles directives, à moins quelles n'aient été
désactivées avec</p>
<example>
&lt;Directory /&gt;<br />
<indent>
AllowOverride None<br />
</indent>
&lt;/Directory&gt;
</example>
</usage>
<seealso><directive module="core">AllowOverride</directive></seealso>
<seealso><a href="../configuring.html">Fichiers de configuration</a></seealso>
<seealso><a href="../howto/htaccess.html">Fichiers .htaccess</a></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>AddDefaultCharset</name>
<description>Paramètre jeu de caractères par défaut à ajouter quand le
type de contenu d'une réponse est <code>text/plain</code> ou
<code>text/html</code></description>
<syntax>AddDefaultCharset On|Off|<var>jeu de caractères</var></syntax>
<default>AddDefaultCharset Off</default>
<contextlist><context>server config</context>
<context>virtual host</context><context>directory</context>
<context>.htaccess</context></contextlist>
<override>FileInfo</override>
<usage>
<p>Cette directive spécifie une valeur par défaut pour le paramètre
jeu de caractères du type de média (le nom d'un codage de
caractères) à ajouter à une réponse, si et seulement si le type de
contenu de la réponse est soit <code>text/plain</code>, soit
<code>text/html</code>. Ceci va remplacer
tout jeu de caractères spécifié dans le corps de la réponse via un
élément <code>META</code>, bien que cet effet dépende en fait
souvent de la configuration du client de l'utilisateur. La
définition de <code>AddDefaultCharset Off</code> désactive cette
fonctionnalité. <code>AddDefaultCharset On</code> ajoute un jeu de
caractères par défaut de <code>iso-8859-1</code>. Toute autre valeur
peut être définie via le paramètre <var>jeu de caractères</var>, qui
doit appartenir à la liste des <a
href="http://www.iana.org/assignments/character-sets">valeurs de
jeux de caractères enregistrés par l'IANA</a> à utiliser dans les
types de média MIME.
Par exemple :</p>
<example>
AddDefaultCharset utf-8
</example>
<p>La directive <directive>AddDefaultCharset</directive> ne doit
être utilisée que lorsque toutes les ressources textes auxquelles
elle s'applique possèdent le jeu de caractère spécifié, et qu'il est
trop contraignant de définir leur jeu de caractères
individuellement. Un exemple de ce type est l'ajout du paramètre jeu
de caractères aux ressources comportant un contenu généré, comme les
scripts CGI hérités qui peuvent être vulnérables à des attaques de
type cross-site scripting à cause des données utilisateurs incluses
dans leur sortie. Notez cependant qu'une meilleur solution consiste
à corriger (ou supprimer) ces scripts, car la définition d'un jeu de
caractères par défaut ne protège pas les utilisateurs qui ont activé
la fonctionnalité "Détection automatique de l'encodage des
caractères" dans leur navigateur.</p>
</usage>
<seealso><directive module="mod_mime">AddCharset</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>AddOutputFilterByType</name>
<description>assigne un filtre en sortie pour un type MIME
particulier</description>
<syntax>AddOutputFilterByType <var>filtre</var>[;<var>filtre</var>...]
<var>type MIME</var> [<var>type MIME</var>] ...</syntax>
<contextlist><context>server config</context>
<context>virtual host</context><context>directory</context>
<context>.htaccess</context></contextlist>
<override>FileInfo</override>
<compatibility>Disponible dans Apache version 2.0.33 et supérieures ;
obsolète depuis les versions 2.1</compatibility>
<usage>
<p>Cette directive active un <a
href="../filter.html">filtre</a> en sortie particulier pour une
requête en fonction du <glossary>type MIME</glossary> de la réponse.
Suite à certains problèmes évoqués plus loin, cette directive a été
abandonnée. Le même résultat peut être obtenu à l'aide du module
<module>mod_filter</module>.</p>
<p>L'exemple suivant active le filtre <code>DEFLATE</code> qui est
fourni par le module <module>mod_deflate</module>. Il va compresser
toute sortie dont le type MIME est <code>text/html</code> ou
<code>text/plain</code> avant de l'envoyer au client.</p>
<example>
AddOutputFilterByType DEFLATE text/html text/plain
</example>
<p>Si vous voulez assigner plusieurs filtres au contenu, leurs noms
doivent être séparés par des points-virgules. On peut aussi utiliser
une directive <directive>AddOutputFilterByType</directive> pour
chacun des filtres à assigner.</p>
<p>La configuration ci-dessous impose le traitement de toute sortie
de script dont le type MIME est <code>text/html</code> en premier
lieu par le filtre <code>INCLUDES</code>, puis par le filtre
<code>DEFLATE</code>.</p>
<example>
&lt;Location /cgi-bin/&gt;<br />
<indent>
Options Includes<br />
AddOutputFilterByType INCLUDES;DEFLATE text/html<br />
</indent>
&lt;/Location&gt;
</example>
<note type="warning"><title>Note</title>
<p>L'activation de filtres par la directive
<directive>AddOutputFilterByType</directive> peut partiellement
échouer, ou même complètement dans certains cas. Par exemple,
aucun filtre n'est appliqué si le <glossary>type MIME</glossary>
n'a pas pu être déterminé et est dans ce cas défini par la
directive <directive module="core">DefaultType</directive>, même
si la directive <directive module="core">DefaultType</directive> a
la même valeur.</p>
<p>Cependant, si vous voulez vous assurer que les filtres seront
appliqués, assignez explicitement le type de contenu à une
ressource, par exemple à l'aide d'une directive <directive
module="mod_mime">AddType</directive> ou <directive
module="core">ForceType</directive>. Il est aussi recommandé de
définir le type de contenu dans un script CGI (non-nph).</p>
</note>
</usage>
<seealso><directive module="mod_mime">AddOutputFilter</directive></seealso>
<seealso><directive module="core">SetOutputFilter</directive></seealso>
<seealso><a href="../filter.html">Les filtres</a></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>AllowEncodedSlashes</name>
<description>Détermine si les séparateurs de chemin encodés sont
autorisés à transiter dans les URLs tel quel</description>
<syntax>AllowEncodedSlashes On|Off|NoDecode</syntax>
<default>AllowEncodedSlashes Off</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
</contextlist>
<compatibility>Disponible dans Apache version 2.0.46 et
ultérieures. L'option NoDecode est disponible depuis la version
2.2.18.</compatibility>
<usage>
<p>La directive <directive>AllowEncodedSlashes</directive> permet
l'utilisation des URLs contenant des séparateurs de chemin
encodés dans la partie chemin
(<code>%2F</code> pour <code>/</code> et même <code>%5C</code> pour
<code>\</code> sur les systèmes concernés).</p>
<p>Avec la valeur par défaut, <code>Off</code>, de telles URLs sont
refusées et provoquent le renvoi d'une erreur 404 (Not found).</p>
<p>Avec la valeur <code>On</code>, ces URLs sont acceptées, et les
slashes encodés sont décodés comme tout autre caractère codé.</p>
<p>Avec la valeur <code>NoDecode</code>, ces URLs sont acceptées,
mais les slashes codés ne sont pas décodés et laissés dans leur état
codé.</p>
<p>Définir <directive>AllowEncodedSlashes</directive> à
<code>On</code> est surtout utile en association avec
<code>PATH_INFO</code>.</p>
<note><title>Note</title>
<p>Si le codage des slashes dans la partie chemin est nécessaire,
l'utilisation de l'option <code>NoDecode</code> est fortement
recommandée par mesure de sécurité. Permettre le décodage des
slashes pourrait éventuellement induire l'autorisation de chemins
non sûrs.</p>
</note>
</usage>
<seealso><directive module="core">AcceptPathInfo</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>AllowOverride</name>
<description>Types de directives autorisées dans les fichiers
<code>.htaccess</code></description>
<syntax>AllowOverride All|None|<var>type directive</var>
[<var>type directive</var>] ...</syntax>
<default>AllowOverride All</default>
<contextlist><context>directory</context></contextlist>
<usage>
<p>Lorsque le serveur trouve un fichier <code>.htaccess</code> (dont
le nom est défini par la directive <directive
module="core">AccessFileName</directive>), il doit savoir lesquelles
des directives placées dans ce fichier sont autorisées à modifier la
configuration préexistante.</p>
<note><title>Valable seulement dans les sections
&lt;Directory&gt;</title>
La directive <directive>AllowOverride</directive> ne peut être
utilisée que dans les sections <directive type="section"
module="core">Directory</directive> définies sans expressions
rationnelles, et non dans les sections <directive
type="section" module="core">Location</directive>, <directive
module="core" type="section">DirectoryMatch</directive> ou
<directive type="section" module="core">Files</directive>.
</note>
<p>Lorsque cette directive est définie à <code>None</code>, les
fichiers <a href="#accessfilename">.htaccess</a> sont totalement
ignorés. Dans ce cas, le serveur n'essaiera même pas de lire les
fichiers <code>.htaccess</code> du système de fichiers.</p>
<p>Lorsque cette directive est définie à <code>All</code>, toute
directive valable dans le <a
href="directive-dict.html#Context">Contexte</a> .htaccess sera
autorisée dans les fichiers <code>.htaccess</code>.</p>
<p>L'argument <var>type directive</var> peut contenir les
groupements de directives suivants :</p>
<dl>
<dt>AuthConfig</dt>
<dd>
Permet l'utilisation des directives d'autorisation (<directive
module="mod_authz_dbm">AuthDBMGroupFile</directive>,
<directive module="mod_authn_dbm">AuthDBMUserFile</directive>,
<directive module="mod_authz_groupfile">AuthGroupFile</directive>,
<directive module="core">AuthName</directive>,
<directive module="core">AuthType</directive>, <directive
module="mod_authn_file">AuthUserFile</directive>, <directive
module="core">Require</directive>, <em>etc.</em>).</dd>
<dt>FileInfo</dt>
<dd>
Permet l'utilisation des directives qui contrôlent les types de
documents (directives <directive
module="core">DefaultType</directive>, <directive
module="core">ErrorDocument</directive>, <directive
module="core">ForceType</directive>, <directive
module="mod_negotiation">LanguagePriority</directive>,
<directive module="core">SetHandler</directive>, <directive
module="core">SetInputFilter</directive>, <directive
module="core">SetOutputFilter</directive>, et directives du
module <module>mod_mime</module> Add* et Remove*,
<em>etc...</em>), des metadonnées des documents (<directive
module="mod_headers">Header</directive>, <directive
module="mod_headers">RequestHeader</directive>, <directive
module="mod_setenvif">SetEnvIf</directive>, <directive
module="mod_setenvif">SetEnvIfNoCase</directive>, <directive
module="mod_setenvif">BrowserMatch</directive>, <directive
module="mod_usertrack">CookieExpires</directive>, <directive
module="mod_usertrack">CookieDomain</directive>, <directive
module="mod_usertrack">CookieStyle</directive>, <directive
module="mod_usertrack">CookieTracking</directive>, <directive
module="mod_usertrack">CookieName</directive>), des directives du
module <module>mod_rewrite</module> (<directive
module="mod_rewrite">RewriteEngine</directive>, <directive
module="mod_rewrite">RewriteOptions</directive>, <directive
module="mod_rewrite">RewriteBase</directive>, <directive
module="mod_rewrite">RewriteCond</directive>, <directive
module="mod_rewrite">RewriteRule</directive>), des directives du
module <module>mod_alias</module> directives (<directive
module="mod_alias">Redirect</directive>, <directive
module="mod_alias">RedirectTemp</directive>, <directive
module="mod_alias">RedirectPermanent</directive>, <directive
module="mod_alias">RedirectMatch</directive>), et de la directive
<directive module="mod_actions">Action</directive> du module
<module>mod_actions</module>.
</dd>
<dt>Indexes</dt>
<dd>
Permet l'utilisation des directives qui contrôlent l'indexation
des répertoires (<directive
module="mod_autoindex">AddDescription</directive>,
<directive module="mod_autoindex">AddIcon</directive>, <directive
module="mod_autoindex">AddIconByEncoding</directive>,
<directive module="mod_autoindex">AddIconByType</directive>,
<directive module="mod_autoindex">DefaultIcon</directive>, <directive
module="mod_dir">DirectoryIndex</directive>, <a
href="mod_autoindex.html#indexoptions.fancyindexing"><code>FancyIndexing</code></a>,
<directive
module="mod_autoindex">HeaderName</directive>, <directive
module="mod_autoindex">IndexIgnore</directive>, <directive
module="mod_autoindex">IndexOptions</directive>, <directive
module="mod_autoindex">ReadmeName</directive>,
<em>etc...</em>).</dd>
<dt>Limit</dt>
<dd>
Permet l'utilisation des directives contrôlant l'accès au serveur
(<directive
module="mod_authz_host">Allow</directive>, <directive
module="mod_authz_host">Deny</directive> et <directive
module="mod_authz_host">Order</directive>).</dd>
<dt>Options[=<var>Option</var>,...]</dt>
<dd>
Permet l'utilisation des directives contrôlant les fonctionnalités
spécifiques d'un répertoire (<directive
module="core">Options</directive> et <directive
module="mod_include">XBitHack</directive>). "Options" doit être
suivi d'un signe "égal", puis d'une liste d'options séparées par des
virgules (pas d'espaces) ; ces options doivent être définies à
l'aide de la commande <directive
module="core">Options</directive>.
<note><title>Désactivation implicite des options</title>
<p>Bien que la liste des options disponibles dans les fichiers
.htaccess puisse être limitée par cette directive, tant qu'un
directive <directive module="core">Options</directive> est
autorisée, toute autre option héritée peut être désactivée en
utilisant la syntaxe non-relative. En d'autres termes, ce
mécanisme ne peut pas forcer une option spécifique à rester
<em>activée</em> tout en permettant à toute autre option d'être
activée.
</p></note>
</dd>
</dl>
<p>Exemple :</p>
<example>
AllowOverride AuthConfig Indexes
</example>
<p>Dans l'exemple ci-dessus, toutes les directives qui ne font
partie ni du groupe <code>AuthConfig</code>, ni du groupe
<code>Indexes</code>, provoquent une "internal
server error".</p>
<note><p>Pour des raisons de sécurité et de performances, n'affectez
pas à <code>AllowOverride</code> une autre valeur que
<code>None</code> dans votre bloc <code>&lt;Directory /&gt;</code>.
Configurez plutôt le bloc <code>&lt;Directory&gt;</code> qui
concerne le répertoire dans lequel vous voulez placer votre fichier
<code>.htaccess</code> (ou créez-le s'il n'existe pas).</p>
</note>
</usage>
<seealso><directive module="core">AccessFileName</directive></seealso>
<seealso><a href="../configuring.html">Fichiers de Configuration</a></seealso>
<seealso><a href="../howto/htaccess.html">Fichiers .htaccess</a></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>AuthName</name>
<description>Identificateur d'autorisation à utiliser pour
l'authentification HTTP</description>
<syntax>AuthName <var>domaine d'authentification</var></syntax>
<contextlist><context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>AuthConfig</override>
<usage>
<p>Cette directive permet de définir l'identificateur d'autorisation
pour un répertoire. Cet identificateur est fourni au client afin que
ce dernier sache quels nom d'utilisateur et mot de passe envoyer.
<directive>AuthName</directive> n'accepte qu'un seul argument ; si
l'identificateur contient des espaces, il doit être entouré
d'apostrophes. Il doit être associé à des directives <directive
module="core">AuthType</directive> et <directive
module="core">Require</directive>, ainsi qu'à des directives telles
que <directive module="mod_authn_file">AuthUserFile</directive> et
<directive module="mod_authz_groupfile">AuthGroupFile</directive>
pour pouvoir fonctionner.</p>
<p>Par exemple :</p>
<example>
AuthName "Top Secret"
</example>
<p>La chaîne de caractères définie par la directive
<code>AuthName</code> correspond à celle que la plupart des
navigateurs vont fournir dans la boîte de dialogue de saisie du mot
de passe.</p>
</usage>
<seealso><a
href="../howto/auth.html">Authentification, Autorisation, et
contrôle d'accès</a></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>AuthType</name>
<description>Le type d'authentification de l'utilisateur</description>
<syntax>AuthType Basic|Digest</syntax>
<contextlist><context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>AuthConfig</override>
<usage>
<p>Cette directive permet de définir le type d'authentification de
l'utilisateur pour un répertoire. Les types d'authentification
disponibles sont <code>Basic</code> (implémenté par
<module>mod_auth_basic</module>), et <code>Digest</code> (implémenté
par <module>mod_auth_digest</module>).</p>
<p>Pour que l'authentification fonctionne, vous devez aussi définir
les directives <directive
module="core">AuthName</directive> et <directive
module="core">Require</directive>.
En outre, le serveur doit avoir à sa disposition un module
fournisseur d'authentification tel que
<module>mod_authn_file</module> et un module d'autorisation tel que
<module>mod_authz_user</module>.</p>
</usage>
<seealso><a href="../howto/auth.html">Authentification et autorisation</a></seealso>
<seealso><a href="../howto/access.html">Tutoriel du contrôle d'accès</a></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>CGIMapExtension</name>
<description>Technique permettant de localiser l'interpréteur des
scripts CGI</description>
<syntax>CGIMapExtension <var>chemin CGI</var> <var>.extension</var></syntax>
<contextlist><context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>FileInfo</override>
<compatibility>NetWare uniquement</compatibility>
<usage>
<p>Cette directive permet de contrôler la manière dont Apache trouve
l'interpréteur servant à exécuter les scripts CGI. Par exemple, avec
la définition <code>CGIMapExtension sys:\foo.nlm .foo</code>, tous
les fichiers scripts CGI possédant une extension <code>.foo</code>
seront passés à l'interpréteur FOO.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ContentDigest</name>
<description>Active la génération d'un en-tête <code>Content-MD5</code>
dans la réponse HTTP</description>
<syntax>ContentDigest On|Off</syntax>
<default>ContentDigest Off</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>Options</override>
<status>Expérimental</status>
<usage>
<p>Cette directive active la génération d'un en-tête
<code>Content-MD5</code> selon les définitions des RFC 1864 et
2616.</p>
<p>MD5 est un algorithme permettant de générer un condensé (parfois
appelé "empreinte") à partir de données d'une taille aléatoire ; le
degré de précision est tel que la moindre altération des données
d'origine entraîne une altération de l'empreinte.</p>
<p>L'en-tête <code>Content-MD5</code> permet de vérifier
l'intégrité de la réponse HTTP dans son ensemble. Un serveur mandataire
ou un client peut utiliser cet en-tête pour rechercher une
éventuelle modification accidentelle de la réponse au cours de sa
transmission. Exemple d'en-tête :</p>
<example>
Content-MD5: AuLb7Dp1rqtRtxz2m9kRpA==
</example>
<p>Notez que des problèmes de performances peuvent affecter votre
serveur, car l'empreinte est générée pour chaque requête (il n'y a
pas de mise en cache).</p>
<p>L'en-tête <code>Content-MD5</code> n'est envoyé qu'avec les
documents servis par le module <module>core</module>, à l'exclusion
de tout autre module. Ainsi, les documents SSI, les sorties de
scripts CGI, et les réponses à des requêtes partielles (byte range)
ne comportent pas cet en-tête.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>DefaultType</name>
<description>Type de contenu MIME qui sera envoyé par défaut si le
serveur ne peut le déterminer d'aucune manière</description>
<syntax>DefaultType <var>type MIME|none</var></syntax>
<default>DefaultType text/plain</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>FileInfo</override>
<compatibility>L'argument <code>none</code> est disponible dans les
versions d'Apache 2.2.7 et supérieures</compatibility>
<usage>
<p>Il peut arriver que le serveur doive servir un document dont il
ne peut pas déterminer le type à partir de sa table de <glossary
ref="mime-type">types MIME</glossary>.</p>
<p>Le serveur DEVRAIT fournir au client le type de contenu du
document. Si le serveur n'est pas capable de le déterminer par la
voie normale, il fournira le type défini par la directive
<code>DefaultType</code>. Par exemple :</p>
<example>
DefaultType image/gif
</example>
<p>conviendra pour un répertoire contenant de nombreuses images GIF
dont le fichier ne comporte pas l'extension <code>.gif</code>.</p>
<p>Dans les cas où ni le serveur, ni l'administrateur (ou un
serveur mandataire) ne sont en mesure de déterminer le type du
document, il est préférable de ne pas le mentionner, plutôt que de
fournir de fausses informations. À cet effet, on utilise </p>
<example>
DefaultType None
</example>
<p><code>DefaultType None</code> n'est disponible que dans les
versions d'Apache 2.2.7 et supérieures.</p>
<p>Notez qu'à la différence de la directive <directive
module="core">ForceType</directive>, cette directive ne définit que
le type MIME par défaut. Toute autre définition de type MIME, y
compris l'extension des noms de fichiers, susceptible de
permettre d'identifier le type de média l'emportera sur la valeur
par défaut.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>Directory</name>
<description>Regroupe un ensemble de directives qui ne s'appliquent
qu'au répertoire concerné du système de fichiers, à ses
sous-répertoires, et à leur contenu.</description>
<syntax>&lt;Directory <var>chemin répertoire</var>&gt;
... &lt;/Directory&gt;</syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>Les balises <directive type="section">Directory</directive> et
<code>&lt;/Directory&gt;</code> permettent de regrouper un ensemble
de directives qui ne s'appliquent qu'au répertoire
précisé, à ses sous-répertoires, et aux fichiers situés dans ces
sous-répertoires. Toute directive
autorisée dans un contexte de répertoire peut être utilisée.
<var>chemin répertoire</var> est soit le chemin absolu d'un
répertoire, soit une chaîne de caractères avec caractères génériques
utilisant la comparaison Unix de style shell. Dans une chaîne de
caractères avec caractères génériques, <code>?</code> correspond à
un caractère quelconque, et <code>*</code> à toute chaîne de
caractères. Les intervalles de caractères <code>[]</code> sont aussi
autorisés. Aucun caractère générique ne peut remplacer le caractère
`/', si bien que l'expression <code>&lt;Directory
/*/public_html&gt;</code> ne conviendra pas pour le chemin
* <code>/home/user/public_html</code>, alors que <code>&lt;Directory
/home/*/public_html&gt;</code> conviendra. Exemple :</p>
<example>
&lt;Directory /usr/local/httpd/htdocs&gt;<br />
<indent>
Options Indexes FollowSymLinks<br />
</indent>
&lt;/Directory&gt;
</example>
<note>
<p>Soyez prudent avec l'argument <var>chemin répertoire</var> : il
doit correspondre exactement au chemin du système de fichier
qu'Apache utilise pour accéder aux fichiers. Les directives
comprises dans une section <code>&lt;Directory&gt;</code> ne
s'appliqueront pas aux fichiers du même répertoire auxquels on
aura accédé via un chemin différent, per exemple via un lien
symbolique.</p>
</note>
<p> Les <glossary ref="regex">Expressions rationnelles</glossary>
peuvent aussi être utilisées en ajoutant le caractère
<code>~</code>. Par exemple :</p>
<example>
&lt;Directory ~ "^/www/[0-9]{3}"&gt;
</example>
<p>pourra correspondre à tout répertoire situé dans /www/ et dont le
nom se compose de trois chiffres.</p>
<p>Si plusieurs sections <directive
type="section">Directory</directive> (sans expression rationnelle)
correspondent au répertoire (ou à un de ses parents) qui contient le
document, les directives de la section <directive
type="section">Directory</directive> dont le chemin est le plus
court sont appliquées en premier, en s'intercalant avec les
directives des fichiers <a href="#accessfilename">.htaccess</a>. Par
exemple, avec</p>
<example>
&lt;Directory /&gt;<br />
<indent>
AllowOverride None<br />
</indent>
&lt;/Directory&gt;<br />
<br />
&lt;Directory /home&gt;<br />
<indent>
AllowOverride FileInfo<br />
</indent>
&lt;/Directory&gt;
</example>
<p>l'accès au document <code>/home/web/dir/doc.html</code> emprunte
le chemin suivant :</p>
<ul>
<li>Aplication de la directive <code>AllowOverride None</code>
(qui désactive les fichiers <code>.htaccess</code>).</li>
<li>Application de la directive <code>AllowOverride
FileInfo</code> (pour le répertoire <code>/home</code>).</li>
<li>Application de toute directive <code>FileInfo</code> qui se
trouverait dans d'éventuels fichiers <code>/home/.htaccess</code>,
<code>/home/web/.htaccess</code> ou
<code>/home/web/dir/.htaccess</code>, dans cet ordre.</li>
</ul>
<p>Les directives associées aux répertoires sous forme d'expressions
rationnelles ne sont prises en compte qu'une fois toutes les
directives des sections sans expressions rationnelles appliquées.
Alors, tous les répertoires avec expressions rationnelles sont
testés selon l'ordre dans lequel ils apparaissent dans le fichier de
configuration. Par exemple, avec</p>
<example>
&lt;Directory ~ &quot;public_html/.*&quot;&gt;<br />
<indent>
# ... directives here ...<br />
</indent>
&lt;/Directory&gt;
</example>
<p>la section avec expression rationnelle ne sera prise en compte
qu'après les sections <directive
type="section">Directory</directive> sans expressions rationnelles
et les fichiers <code>.htaccess</code>. Alors, l'expression
rationnelle conviendra pour <code>/home/abc/public_html/abc</code>
et la section <directive type="section">Directory</directive>
correspondante s'appliquera.</p>
<p><strong>Notez que pour Apache, la politique d'accès par défaut
dans les sections <code>&lt;Directory /&gt;</code> est <code>Allow
from All</code>. Ceci signifie qu'Apache va servir tout fichier
correspondant à une URL. Il est recommandé de modifier cette
situation à l'aide d'un bloc du style</strong></p>
<example>
&lt;Directory /&gt;<br />
<indent>
Order Deny,Allow<br />
Deny from All<br />
</indent>
&lt;/Directory&gt;
</example>
<p><strong>puis d'affiner la configuration pour les répertoires que vous
voulez rendre accessibles. Voir la page <a
href="../misc/security_tips.html">Conseils à propos de la sécurité</a>
pour plus de détails.</strong></p>
<p>Les sections directory se situent dans le fichier
<code>httpd.conf</code>. Les directives <directive
type="section">Directory</directive> ne peuvent pas être imbriquées
et ne sont pas autorisées dans les sections <directive module="core"
type="section">Limit</directive> ou <directive module="core"
type="section">LimitExcept</directive>.</p>
</usage>
<seealso><a href="../sections.html">Comment fonctionnent les sections
&lt;Directory&gt;, &lt;Location&gt; et &lt;Files&gt;</a> pour des
explications à propos de la manière dont ces différentes sections se
combinent entre elles à la réception d'une requête</seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>DirectoryMatch</name>
<description>Regroupe des directives qui s'appliquent à des répertoires
du système de fichiers correspondant à une expression rationnelle et à
leurs sous-répertoires</description>
<syntax>&lt;DirectoryMatch <var>regex</var>&gt;
... &lt;/DirectoryMatch&gt;</syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>Les balises <directive type="section">DirectoryMatch</directive>
et <code>&lt;/DirectoryMatch&gt;</code> permettent de regrouper un
ensemble de directives qui ne s'appliqueront qu'au répertoire
précisé (et aux fichiers qu'il contient), comme pour la section <directive
module="core" type="section">Directory</directive>. Cependant, le
répertoire est précisé sous la forme d'une <glossary
ref="regex">expression rationnelle</glossary>. Par exemple :</p>
<example>
&lt;DirectoryMatch "^/www/(.+/)?[0-9]{3}"&gt;
</example>
<p>conviendrait pour les sous-répertoires de <code>/www/</code> dont
le nom se compose de trois chiffres.</p>
<note><title>Caractère de fin de ligne</title>
<p>Cette directive ne tient pas compte du caractère de fin de
ligne ($).</p>
</note>
</usage>
<seealso><directive type="section" module="core">Directory</directive>
pour une description de la manière dont les expressions rationnelles
sont traitées en présence d'autres sections <directive
type="section">Directory</directive> sans expressions rationnelles</seealso>
<seealso><a
href="../sections.html">Comment fonctionnent les sections
&lt;Directory&gt;, &lt;Location&gt; et &lt;Files&gt;</a> pour une
explication à propos de la manière dont ces différentes sections se
combinent entre elles à la réception d'une requête</seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>DocumentRoot</name>
<description>Racine de l'arborescence des documents principale visible
depuis Internet</description>
<syntax>DocumentRoot <var>chemin répertoire</var></syntax>
<default>DocumentRoot /usr/local/apache/htdocs</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>Cette directive permet de définir le répertoire à partir duquel
<program>httpd</program> va servir les fichiers. S'il ne correspond
pas à un <directive module="mod_alias">Alias</directive>, le chemin
de l'URL sera ajouté par le serveur à la racine des documents afin
de construire le chemin du document recherché. Exemple :</p>
<example>
DocumentRoot /usr/web
</example>
<p>un accès à <code>http://www.my.host.com/index.html</code> se
réfère alors à <code>/usr/web/index.html</code>. Si <var>chemin
répertoire</var> n'est pas un chemin absolu, il est considéré comme
relatif au chemin défini par la directive <directive
module="core">ServerRoot</directive>.</p>
<p>Le répertoire défini par la directive
<directive>DocumentRoot</directive> ne doit pas comporter de slash
terminal.</p>
</usage>
<seealso><a href="../urlmapping.html#documentroot">Mise en
correspondance des URLs avec le système de fichiers</a></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>EnableMMAP</name>
<description>Utilise la projection en mémoire (Memory-Mapping) pour
lire les fichiers pendant qu'ils sont servis</description>
<syntax>EnableMMAP On|Off</syntax>
<default>EnableMMAP On</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>FileInfo</override>
<usage>
<p>Cette directive définit si <program>httpd</program> peut utiliser
la projection en mémoire (Memory-Mapping) s'il doit lire le contenu
d'un fichier pendant qu'il est servi. Par défaut, lorsque le
traitement d'une requête requiert l'accès aux données contenues dans
un fichier -- par exemple, pour servir un fichier interprété par le
serveur à l'aide de <module>mod_include</module> -- Apache projette
le fichier en mémoire si le système d'exploitation le permet.</p>
<p>Cette projection en mémoire induit parfois une amélioration des
performances. Cependant, sur certains systèmes, il est préférable de
désactiver la projection en mémoire afin d'éviter certains problèmes
opérationnels :</p>
<ul>
<li>Sur certains systèmes multi-processeurs, la projection en
mémoire peut dégrader les performances du programme
<program>httpd</program>.</li>
<li>La suppression ou la troncature d'un fichier faisant l'objet
d'une image en mémoire peut provoquer un crash de
<program>httpd</program> avec une erreur de segmentation.
</li>
</ul>
<p>Pour les configurations de serveur sujettes à ce genre de
problème, il est préférable de désactiver la projection en mémoire
des fichiers servis en spécifiant :</p>
<example>
EnableMMAP Off
</example>
<p>Pour les montages NFS, cette fonctionnalité peut être
explicitement désactivée pour les fichiers concernés en spécifiant
:</p>
<example>
&lt;Directory "/chemin vers montage NFS"&gt;
<indent>
EnableMMAP Off
</indent>
&lt;/Directory&gt;
</example>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>EnableSendfile</name>
<description>Utilise le support sendfile du noyau pour servir les
fichiers aux clients</description>
<syntax>EnableSendfile On|Off</syntax>
<default>EnableSendfile On</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>FileInfo</override>
<compatibility>Disponible dans les versions 2.0.44 et
supérieures</compatibility>
<usage>
<p>Cette directive définit si le programme <program>httpd</program>
peut utiliser le support sendfile du noyau pour transmettre le
contenu des fichiers aux clients. Par défaut, lorsque le traitement
d'une requête ne requiert pas l'accès aux données contenues dans un
fichier -- par exemple, pour la transmission d'un fichier statique
-- Apache utilise sendfile pour transmettre le contenu du fichier
sans même lire ce dernier, si le système d'exploitation le
permet.</p>
<p>Ce mécanisme sendfile évite la séparation des opérations de
lecture et d'envoi, ainsi que les réservations de tampons. sur
certains systèmes cependant, ou sous certains systèmes de fichiers,
il est préférable de désactiver cette fonctionnalité afin d'éviter
certains problèmes opérationnels :</p>
<ul>
<li>Certains systèmes peuvent présenter un support sendfile
défectueux que le système de compilation n'a pas détecté, en
particulier si les exécutables ont été compilés sur une autre
machine, puis copiés sur la première avec un support sendfile
défectueux.</li>
<li>Sous Linux, l'utilisation de sendfile induit des bogues lors de
la récupération des paquets de vérification TCP (TCP-checksum) avec
certaines cartes réseau lorsqu'on utilise IPv6.</li>
<li>Sous Linux sur plateforme Itanium, sendfile peut s'avérer
r.{1,2}pertoireincapable de traiter les fichiers de plus de 2 Go.</li>
<li>Avec un montage réseau de <directive
module="core">DocumentRoot</directive> (par exemple NFS ou SMB), le
noyau peut s'avérer incapable de servir un fichier de ce montage
réseau en passant par son propre cache.</li>
</ul>
<p>Pour les configurations de serveur sujettes à ce genre de
problème, il est recommandé de désactiver cette fonctionnalité en
spécifiant :</p>
<example>
EnableSendfile Off
</example>
<p>Pour les montages NFS ou SMB, cette fonctionnalité peut être
explicitement désactivée pour les fichiers concernés en spécifiant
:</p>
<example>
&lt;Directory "/chemin vers montage réseau"&gt;
<indent>
EnableSendfile Off
</indent>
&lt;/Directory&gt;
</example>
<p>Veuillez noter que la configuration de la directive
<directive>EnableSendfile</directive> dans un contexte de répertoire
ou de fichier .htaccess n'est pas supportée par
<module>mod_disk_cache</module>. Le module ne prend en compte la
définition de <directive>EnableSendfile</directive> que dans un
contexte global.
</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ErrorDocument</name>
<description>Document que le serveur renvoie au client en cas
d'erreur</description>
<syntax>ErrorDocument <var>code erreur</var> <var>document</var></syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>FileInfo</override>
<compatibility>La syntaxe des guillemets pour les messages textes est
différente dans Apache 2.0</compatibility>
<usage>
<p>Apache peut traiter les problèmes et les erreurs de quatre
manières,</p>
<ol>
<li>afficher un simple message d'erreur au contenu fixe</li>
<li>afficher un message personnalisé</li>
<li>rediriger en interne vers un <var>chemin d'URL</var> local pour traiter
le problème ou l'erreur</li>
<li>rediriger vers une <var>URL</var> externe pour traiter
le problème ou l'erreur</li>
</ol>
<p>La première option constitue le comportement par défaut; pour
choisir une des trois autres options, il faut configurer Apache à
l'aide de la directive <directive>ErrorDocument</directive>, suivie
du code de la réponse HTTP et d'une URL ou d'un message. Apache
fournit parfois des informations supplémentaires à propos du
problème ou de l'erreur.</p>
<p>Les URLs peuvent commencer par un slash (/) pour les chemins web
locaux (relatifs au répertoire défini par la directive <directive
module="core">DocumentRoot</directive>), ou se présenter sous la
forme d'une URL complète que le client pourra résoudre.
Alternativement, un message à afficher par le navigateur pourra être
fourni. Exemples :</p>
<example>
ErrorDocument 500 http://foo.example.com/cgi-bin/tester<br />
ErrorDocument 404 /cgi-bin/bad_urls.pl<br />
ErrorDocument 401 /subscription_info.html<br />
ErrorDocument 403 "Désolé, vous n'avez pas l'autorisation d'accès
aujourd'hui"
</example>
<p>De plus, on peut spécifier la valeur spéciale <code>default</code>
pour indiquer l'utilisation d'un simple message d'Apache codé en
dur. Bien que non nécessaire dans des circonstances normales, la
spécification de la valeur <code>default</code> va permettre de
rétablir l'utilisation du simple message d'Apache codé en dur pour
les configurations qui sans cela, hériteraient d'une directive
<directive>ErrorDocument</directive> existante.</p>
<example>
ErrorDocument 404 /cgi-bin/bad_urls.pl<br /><br />
&lt;Directory /web/docs&gt;<br />
<indent>
ErrorDocument 404 default<br />
</indent>
&lt;/Directory&gt;
</example>
<p>Notez que lorsque vous spécifiez une directive
<directive>ErrorDocument</directive> pointant vers une URL distante
(c'est à dire tout ce qui commence par le préfixe http), Apache va
envoyer une redirection au client afin de lui indiquer où trouver le
document, même dans le cas où ce document se trouve sur le serveur
local. Ceci a de nombreuses conséquences dont la plus importante
réside dans le fait que le client ne recevra pas le code d'erreur
original, mais au contraire un code de statut de redirection. Ceci
peut en retour semer la confusion chez les robots web et divers
clients qui tentent de déterminer la validité d'une URL en examinant
le code de statut. De plus, si vous utilisez une URL distante avec
<code>ErrorDocument 401</code>, le client ne saura pas qu'il doit
demander un mot de passe à l'utilisateur car il ne recevra pas le
code de statut 401. C'est pourquoi, <strong>si vous utilisez une
directive <code>ErrorDocument 401</code>, elle devra faire référence
à un document par le biais d'un chemin local.</strong></p>
<p>Microsoft Internet Explorer (MSIE) ignore par défaut les messages
d'erreur générés par le serveur lorsqu'ils sont trop courts et
remplacent ces propres messages d'erreur "amicaux". Le seuil de
taille varie en fonction du type d'erreur, mais en général, si la
taille de votre message d'erreur est supérieure à 512 octets, il y a
peu de chances pour que MSIE l'occulte, et il sera affiché par ce
dernier. Vous trouverez d'avantage d'informations dans l'article de
la base de connaissances Microsoft <a
href="http://support.microsoft.com/default.aspx?scid=kb;en-us;Q294807"
>Q294807</a>.</p>
<p>Bien que la plupart des messages d'erreur internes originaux
puissent être remplacés, ceux-ci sont cependant conservés dans
certaines circonstances sans tenir compte de la définition de la
directive <directive module="core">ErrorDocument</directive>. En
particulier, en cas de détection d'une requête mal formée, le
processus de traitement normal des requêtes est immédiatement
interrompu, et un message d'erreur interne est renvoyé, ceci afin de
se prémunir contre les problèmes de sécurité liés aux requêtes mal
formées.</p>
<p>Si vous utilisez mod_proxy, il est en général préférable
d'activer <directive
module="mod_proxy">ProxyErrorOverride</directive> afin d'être en
mesure de produire des messages d'erreur personnalisés pour le
compte de votre serveur d'origine. Si vous n'activez pas
ProxyErrorOverride, Apache ne générera pas de messages d'erreur
personnalisés pour le contenu mandaté.</p>
<p>Avant la version 2.0, les messages étaient indiqués en les
préfixant par un seul caractère guillemet isolé.</p>
</usage>
<seealso><a href="../custom-error.html">documentation sur la
personnalisation des réponses</a></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ErrorLog</name>
<description>Définition du chemin du journal des erreurs</description>
<syntax> ErrorLog <var>chemin fichier</var>|syslog[:<var>facility</var>]</syntax>
<default>ErrorLog logs/error_log (Unix) ErrorLog logs/error.log (Windows
et OS/2)</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>La directive <directive>ErrorLog</directive> permet de définir le
nom du fichier dans lequel le serveur va journaliser toutes les
erreurs qu'il rencontre. Si le <var>chemin fichier</var> n'est pas
absolu, il est considére comme relatif au chemin défini par la
directive <directive module="core">ServerRoot</directive>.</p>
<example><title>Exemple</title>
ErrorLog /var/log/httpd/error_log
</example>
<p>Si le <var>chemin fichier</var> commence par une barre verticale
"<code>|</code>", il est considéré comme une commande à lancer pour traiter la
journalisation de l'erreur.</p>
<example><title>Exemple</title>
ErrorLog "|/usr/local/bin/erreurs_httpd"
</example>
<p>Voir les notes à propos des <a href="../logs.html#piped">journaux
redirigés</a> pour plus de détails.</p>
<p>L'utilisation de <code>syslog</code> à la place d'un nom de
fichier active la journalisation via syslogd(8) si le système le
supporte. Le dispositif syslog par défaut est <code>local7</code>,
mais vous pouvez le modifier à l'aide de la syntaxe
<code>syslog:<var>facility</var></code>, où <var>facility</var> peut
être remplacé par un des noms habituellement documentés dans la page
de man syslog(1).</p>
<example><title>Exemple</title>
ErrorLog syslog:user
</example>
<p>SECURITE : Voir le document <a
href="../misc/security_tips.html#serverroot">conseils à propos de
sécurité</a> pour des détails sur les raisons pour lesquelles votre
sécurité peut être compromise si le répertoire contenant les
fichiers journaux présente des droits en écriture pour tout autre
utilisateur que celui sous lequel le serveur est démarré.</p>
<note type="warning"><title>Note</title>
<p>Lors de la spécification d'un chemin de fichier sur les
plates-formes non-Unix, on doit veiller à n'utiliser que des
slashes (/), même si la plate-forme autorise l'utilisation des
anti-slashes (\). Et d'une manière générale, il est recommandé de
n'utiliser que des slashes (/) dans les fichiers de
configuration.</p>
</note>
</usage>
<seealso><directive module="core">LogLevel</directive></seealso>
<seealso><a href="../logs.html">Fichiers journaux d'Apache</a></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>FileETag</name>
<description>Caractéristiques de fichier utilisés lors de la génération
de l'en-tête de réponse HTTP ETag pour les fichiers statiques</description>
<syntax>FileETag <var>composant</var> ...</syntax>
<default>FileETag INode MTime Size</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>FileInfo</override>
<usage>
<p>
La directive <directive>FileETag</directive> définit les
caractéristiques de fichier utilisées lors de la génération de
l'en-tête de réponse HTTP <code>ETag</code> (entity tag) quand le
document est contenu dans un fichier statique (la valeur de
<code>ETag</code>
est utilisée dans le cadre de la gestion du cache pour préserver la
bande passante réseau). Dans les versions 1.3.22 et antérieures
d'Apache, la valeur de l'en-tête <code>ETag</code> se composait
<em>toujours</em> de l'inode du fichier, de sa taille et de sa date
de dernière modification (mtime). La directive
<directive>FileETag</directive> vous permet désormais de choisir
quelles caractéristiques du fichier vont être éventuellement
utilisées. Les mots-clés reconnus sont :
</p>
<dl>
<dt><strong>INode</strong></dt>
<dd>Le numéro d'i-node du fichier sera inclus dans le processus de
génération</dd>
<dt><strong>MTime</strong></dt>
<dd>La date et l'heure auxquelles le fichier a été modifié la
dernière fois seront incluses</dd>
<dt><strong>Size</strong></dt>
<dd>La taille du fichier en octets sera incluse</dd>
<dt><strong>All</strong></dt>
<dd>Tous les champs disponibles seront utilisés. Cette définition
est équivalente à : <example>FileETag INode MTime
Size</example></dd>
<dt><strong>None</strong></dt>
<dd>Si le document se compose d'un fichier, aucun champ
<code>ETag</code> ne sera inclus dans la réponse</dd>
</dl>
<p>Les mots-clés <code>INode</code>, <code>MTime</code>, et
<code>Size</code> peuvent être préfixés par <code>+</code> ou
<code>-</code>, ce qui permet de modifier les valeurs par défaut
héritées d'un niveau de configuration plus général. Tout mot-clé
apparaissant sans aucun préfixe annule entièrement et immédiatement
les configurations héritées.</p>
<p>Si la configuration d'un répertoire contient
<code>FileETag&nbsp;INode&nbsp;MTime&nbsp;Size</code>, et si un de
ses sous-répertoires contient <code>FileETag&nbsp;-INode</code>, la
configuration de ce sous-répertoire (qui sera propagée vers tout
sous-répertoire qui ne la supplante pas), sera équivalente à
<code>FileETag&nbsp;MTime&nbsp;Size</code>.</p>
<note type="warning"><title>Avertissement</title>
Ne modifiez pas les valeurs par défaut pour les répertoires ou
localisations où WebDAV est activé et qui utilisent
<module>mod_dav_fs</module> comme fournisseur de stockage.
<module>mod_dav_fs</module> utilise
<code>INode&nbsp;MTime&nbsp;Size</code> comme format fixe pour les
comparaisons de champs <code>ETag</code> dans les requêtes
conditionnelles. Ces requêtes conditionnelles échoueront si le
format <code>ETag</code> est modifié via la directive
<directive>FileETag</directive>.
</note>
<note><title>Inclusions côté serveur</title>
Aucun champ ETag n'est généré pour les réponses interprétées par
<module>mod_include</module>, car l'entité de la réponse peut
changer sans modification de l'INode, du MTime, ou de la taille du
fichier statique contenant les directives SSI.
</note>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>Files</name>
<description>Contient des directives qui s'appliquent aux fichiers
précisés</description>
<syntax>&lt;Files <var>nom fichier</var>&gt; ... &lt;/Files&gt;</syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p>La directive <directive type="section">Files</directive> limite
la portée des directives qu'elle contient aux fichiers précisés.
Elle est comparable aux directives <directive module="core"
type="section">Directory</directive> et <directive module="core"
type="section">Location</directive>. Elle doit se terminer par une
balise <code>&lt;/Files&gt;</code>. Les directives contenues dans
cette section s'appliqueront à tout objet dont le nom de base (la
dernière partie du nom de fichier) correspond au fichier spécifié.
Les sections <directive type="section">Files</directive> sont
traitées selon l'ordre dans lequel elles apparaissent dans le
fichier de configuration, après les sections <directive module="core"
type="section">Directory</directive> et la lecture des fichiers
<code>.htaccess</code>, mais avant les sections <directive
type="section" module="core">Location</directive>. Notez que les
sections <directive type="section">Files</directive> peuvent être
imbriquées dans les sections <directive type="section"
module="core">Directory</directive> afin de restreindre la portion
du système de fichiers à laquelle ces dernières vont
s'appliquer.</p>
<p>L'argument <var>filename</var> peut contenir un nom de fichier
ou une chaîne de caractères avec caractères génériques, où
<code>?</code> remplace un caractère, et <code>*</code> toute chaîne
de caractères :</p>
<example><pre>&lt;Files "cat.html"&gt;
# Insérer ici les directives s'appliquant au fichier cat.html
&lt;/Files&gt;
&lt;Files "?at.*"&gt;
# Les directives insérées ici s'appliqueront aux fichiers cat.html,
# bat.html, hat.php et ainsi de suite.
&lt;/Files&gt;</pre></example>
<p>
On peut aussi utiliser les <glossary
ref="regex">Expressions rationnelles</glossary> en ajoutant la
caractère <code>~</code>. Par exemple :</p>
<example>
&lt;Files ~ "\.(gif|jpe?g|png)$"&gt;
</example>
<p>correspondrait à la plupart des formats graphiques de l'Internet.
Il est cependant préférable d'utiliser la directive <directive
module="core" type="section">FilesMatch</directive>.</p>
<p>Notez qu'à la différence des sections <directive type="section"
module="core">Directory</directive> et <directive type="section"
module="core">Location</directive>, les sections <directive
type="section">Files</directive> peuvent être utilisées dans les
fichiers <code>.htaccess</code>. Ceci permet aux utilisateurs de
contrôler l'accès à leurs propres ressources, fichier par
fichier.</p>
</usage>
<seealso><a href="../sections.html">Comment fonctionnent les sections
&lt;Directory&gt;, &lt;Location&gt; et &lt;Files&gt;</a> pour une
explication de la manière dont ces différentes sections se combinent
entre elles à la réception d'une requête</seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>FilesMatch</name>
<description>Contient des directives qui s'appliquent à des fichiers
spécifiés sous la forme d'expressions rationnelles</description>
<syntax>&lt;FilesMatch <var>expression rationnelle</var>&gt; ...
&lt;/FilesMatch&gt;</syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p>La section <directive type="section">FilesMatch</directive>
limite la portée des directives qu'elle contient aux fichiers
spécifiés, tout comme le ferait une section <directive module="core"
type="section">Files</directive>. Mais elle accepte aussi les
<glossary ref="regex">expressions rationnelles</glossary>. Par
exemple :</p>
<example>
&lt;FilesMatch "\.(gif|jpe?g|png)$"&gt;
</example>
<p>correspondrait à la plupart des formats graphiques de
l'Internet.</p>
</usage>
<seealso><a href="../sections.html">Comment fonctionnent les sections
&lt;Directory&gt;, &lt;Location&gt; et &lt;Files&gt;</a> pour une
explication de la manière dont ces différentes sections se combinent
entre elles à la réception d'une requête</seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ForceType</name>
<description>Force un type de contenu MIME pour les fichiers
spécifiés</description>
<syntax>ForceType <var>type MIME</var>|None</syntax>
<contextlist><context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>FileInfo</override>
<compatibility>Intégré dans le coeur d'Apache depuis la version
2.0</compatibility>
<usage>
<p>Lorsqu'elle est placée dans un fichier <code>.htaccess</code> ou
une section <directive type="section"
module="core">Directory</directive>, <directive type="section"
module="core">Location</directive>, ou <directive type="section"
module="core">Files</directive>, cette directive force
l'identification du type MIME des fichiers spécifiés à la valeur de
l'argument <var>type MIME</var>. Par exemple, si vous possédez un
répertoire ne contenant que des fichiers GIF, et si vous ne voulez
pas leur ajouter l'extension <code>.gif</code>, vous pouvez utiliser
:</p>
<example>
ForceType image/gif
</example>
<p>Notez qu'à la différence de <directive
module="core">DefaultType</directive>, cette directive l'emporte sur
toute méthode d'attribution du type MIME, y compris les extensions
de nom de fichier, qui parviendrait à identifier le type de
médium.</p>
<p>Vous pouvez annuler toute autre définition
<directive>ForceType</directive> en affectant la valeur
<code>None</code> à l'argument <var>type MIME</var> :</p>
<example>
# force le type MIME de tous les fichiers à image/gif:<br />
&lt;Location /images&gt;<br />
<indent>
ForceType image/gif<br />
</indent>
&lt;/Location&gt;<br />
<br />
# mais utilise les méthodes classiques d'attribution du type MIME
# dans le sous-répertoire suivant :<br />
&lt;Location /images/mixed&gt;<br />
<indent>
ForceType None<br />
</indent>
&lt;/Location&gt;
</example>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>GprofDir</name>
<description>Répertoire dans lequel écrire les données de profiling
gmon.out.</description>
<syntax>GprofDir <var>/tmp/gprof/</var>|<var>/tmp/gprof/</var>%</syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>Lorsque le serveur a été compilé avec le support du profiling
gprof, la directive <directive>GprofDir</directive> permet de
spécifier dans quel répertoire les fichiers <code>gmon.out</code>
doivent être écrits lorsque le processus s'arrête. Si l'argument se
termine par un caractère pourcentage ('%'), des sous-répertoires
sont créés pour chaque identifiant de processus.</p>
<p>Cette directive ne fonctionne actuellement qu'avec le MPM
<module>prefork</module>.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>HostnameLookups</name>
<description>Active la recherche DNS sur les adresses IP des
clients</description>
<syntax>HostnameLookups On|Off|Double</syntax>
<default>HostnameLookups Off</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context></contextlist>
<usage>
<p>Cette directive active la recherche DNS afin de pouvoir
journaliser les noms d'hôtes (et les passer aux programmes CGI et aux
inclusions SSI via la variable <code>REMOTE_HOST</code>). La valeur
<code>Double</code> déclenche une double recherche DNS inverse. En
d'autres termes, une fois la recherche inverse effectuée, on lance
une recherche directe sur le résultat de cette dernière. Au moins
une des adresses IP fournies par la recherche directe doit
correspondre à l'adresse originale (ce que l'on nomme
<code>PARANOID</code> dans la terminologie "tcpwrappers").</p>
<p>Quelle que soit la configuration, lorsqu'on utilise
<module>mod_authz_host</module> pour contrôler l'accès en fonction
du nom d'hôte, une double recherche DNS inverse est effectuée,
sécurité oblige. Notez cependant que le résultat de cette double
recherche n'est en général pas accessible, à moins que vous n'ayez
spécifié <code>HostnameLookups Double</code>. Par exemple, si vous
n'avez spécifié que <code>HostnameLookups On</code>, et si une
requête concerne un objet protégé par des restrictions en fonction
du nom d'hôte, quel que soit le résultat de la double recherche
inverse, les programmes CGI ne recevront que le résultat de la
recherche inverse simple dans la variable
<code>REMOTE_HOST</code>.</p>
<p>La valeur par défaut est <code>Off</code> afin de préserver le
traffic réseau des sites pour lesquels la recherche inverse n'est
pas vraiment nécessaire. Cette valeur par défaut est aussi bénéfique
pour les utilisateurs finaux car il n'ont ainsi pas à subir de temps
d'attente supplémentaires dus aux recherches DNS. Les sites
fortement chargés devraient laisser cette directive à
<code>Off</code>, car les recherches DNS peuvent prendre des temps
très longs. Vous pouvez éventuellement utiliser hors ligne
l'utilitaire <program>logresolve</program>, compilé par défaut dans
le sous-répertoire <code>bin</code> de votre répertoire
d'installation, afin de déterminer les noms d'hôtes associés aux
adresses IP journalisées.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>HttpProtocolOptions</name>
<description>Modifie les contraintes sur les messages des requêtes HTTP</description>
<syntax>HttpProtocolOptions [Strict|Unsafe] [RegisteredMethods|LenientMethods]
[Allow0.9|Require1.0]</syntax>
<default>HttpProtocolOptions Strict LenientMethods Allow0.9</default>
<contextlist><context>server config</context>
<context>virtual host</context></contextlist>
<compatibility>Disponible à partir des versions 2.2.32 et 2.4.24 du serveur HTTP
Apache</compatibility>
<usage>
<p>Cette directive permet de modifier les règles qui s'appliquent à la ligne
de requête HTTP (<a
href="https://tools.ietf.org/html/rfc7230#section-3.1.1">RFC 7230
&sect;3.1.1</a>) et aux champs des en-têtes des requêtes HTTP (<a
href="https://tools.ietf.org/html/rfc7230#section-3.2">RFC 7230
&sect;3.2</a>), qui s'appliquent maintenant par défaut ou en utilisant
l'option <code>Strict</code>. L'option <code>Unsafe</code>
a été ajoutée pour pouvoir restaurer les anciens
comportements nécessaires aux anciens modules et applications et aux agents
utilisateurs personnalisés considérés comme obsolètes. Ces règles
s'appliquant avant le traitement de la requête, elles doivent, pour être prises en
compte, être définies
au niveau global ou dans la première section par défaut du serveur virtuel
qui correspond à la requête considérée, par interface IP/port et non par
nom.</p>
<p>Avant l'introduction de cette directive, les interpréteurs de requêtes du
serveur HTTP Apache toléraient un grand nombre de formats en entrée qui
n'étaient pas forcément conformes au protocole. <a
href="https://tools.ietf.org/html/rfc7230#section-9.4">RFC 7230 &sect;9.4
Request Splitting</a> et <a
href="https://tools.ietf.org/html/rfc7230#section-9.5">&sect;9.5 Response
Smuggling</a> ne rappellent que deux des risques potentiels induits par des
requêtes non conformes, alors que <a
href="https://tools.ietf.org/html/rfc7230#section-3.5">RFC 7230
&sect;3.5</a> signale les risques encourus par l'acceptation de blancs non
conformes dans les lignes de requête. Avec l'introduction de cette
directive, toutes les règles de grammaire de la spécification doivent être
respectées dans le mode d'opérations par défaut <code>Strict</code>.</p>
<p>Il est fortement déconseillé aux utilisateurs d'utiliser le mode
d'opération <code>Unsafe</code>, ou
<code>UnsafeWhitespace</code>, en particulier pour les déploiements de
serveurs ouverts sur l'extérieur et/ou accessibles au public. Si un moniteur
défectueux ou autre logiciel spécialisé ne s'exécutant que sur un intranet
nécessite une interface, les utilisateurs ne doivent utiliser les options de
type UnSafe qu'en cas de nécessité et uniquement au sein d'un serveur
virtuel bien spécifique et sur un réseau privé.</p>
<p>La consultation des messages enregistrés dans le journal
<directive>ErrorLog</directive>, configuré via la directive
<directive>LogLevel</directive> avec un niveau <code>info</code>, pourra
vous aider à identifier de telles requêtes non conformes ainsi que leur
provenance. Les utilisateurs devront accorder une attention particulière aux
messages d'erreur de type 400 dans le journal access pour détecter les
requêtes apparemment valides mais rejetées.</p>
<p>La section de la <a
href="https://tools.ietf.org/html/rfc7231#section-4.1">RFC 7231
&sect;4.1</a> "Request Methods" "Overview" indique que les serveurs doivent
renvoyer un message d'erreur lorsque la ligne de requête comporte une
méthode non supportée. C'est déjà le cas lorsque l'option
<code>LenientMethods</code> est utilisée, mais les administrateurs ont la
possibilité de limiter les méthodes utilisées via l'option
<code>RegisteredMethods</code> en enregistrant toute méthode non standard
via la directive <directive>RegisterHttpMethod</directive>, en particulier
si l'option <code>Unsafe</code> est utilisée. L'option
<code>RegisteredMethods</code> <strong>ne doit pas</strong> être utilisée
pour les serveurs mandataires car ces derniers ne connaissent pas les
méthodes supportées par les serveurs originaux.</p>
<p>La section de la <a
href="https://tools.ietf.org/html/rfc2616#section-19.6">RFC 2616
&sect;19.6</a> "Compatibility With Previous Versions" encouragait les
serveurs HTTP à supporter les anciennes requêtes HTTP/0.9. La RFC 7230 va
cependant à son encontre via sa préconisation "Le souhait de supporter les
requêtes HTTP/0.9 a été supprimé" et y adjoint des commentaires dans <a
href="https://tools.ietf.org/html/rfc7230#appendix-A">RFC 7230 Appendix
A</a>. A ce titre, l'option <code>Require1.0</code> permet à l'utilisateur
d'inhiber le comportement induit par l'option par défaut
<code>Allow0.9</code>.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>IfDefine</name>
<description>Contient des directives qui ne s'appliqueront que si un
test retourne "vrai" au démarrage du serveur</description>
<syntax>&lt;IfDefine [!]<var>paramètre</var>&gt; ...
&lt;/IfDefine&gt;</syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p>La section <code>&lt;IfDefine
<var>test</var>&gt;...&lt;/IfDefine&gt;</code> permet de
conférer un caractère conditionnel à un ensemble de directives. Les
directives situées à l'intérieur d'une section <directive
type="section">IfDefine</directive> ne s'appliquent que si
<var>test</var> est vrai. Si <var>test</var> est faux, tout ce qui
se trouve entre les balises de début et de fin est ignoré.</p>
<p><var>test</var> peut se présenter sous deux formes :</p>
<ul>
<li><var>nom paramètre</var></li>
<li><code>!</code><var>nom paramètre</var></li>
</ul>
<p>Dans le premier cas, les directives situées entre les balises de
début et de fin ne s'appliqueront que si le paramètre nommé <var>nom
paramètre</var> est défini. Le second format inverse le test, et
dans ce cas, les directives ne s'appliqueront que si <var>nom
paramètre</var> n'est <strong>pas</strong> défini.</p>
<p>La définition de l'argument <var>nom paramètre</var>
s'effectue au niveau de la ligne de commande
<program>httpd</program> via le paramètre
<code>-D<var>paramètre</var></code> au démarrage du serveur.</p>
<p>Les sections <directive type="section">IfDefine</directive>
peuvent être imbriquées, ce qui permet de mettre en oeuvre un test
multi-paramètres simple. Exemple :</p>
<example>
httpd -DReverseProxy -DUseCache -DMemCache ...<br />
<br />
# httpd.conf<br />
&lt;IfDefine ReverseProxy&gt;<br />
<indent>
LoadModule proxy_module modules/mod_proxy.so<br />
LoadModule proxy_http_module modules/mod_proxy_http.so<br />
&lt;IfDefine UseCache&gt;<br />
<indent>
LoadModule cache_module modules/mod_cache.so<br />
&lt;IfDefine MemCache&gt;<br />
<indent>
LoadModule mem_cache_module modules/mod_mem_cache.so<br />
</indent>
&lt;/IfDefine&gt;<br />
&lt;IfDefine !MemCache&gt;<br />
<indent>
LoadModule disk_cache_module modules/mod_disk_cache.so<br />
</indent>
&lt;/IfDefine&gt;
</indent>
&lt;/IfDefine&gt;
</indent>
&lt;/IfDefine&gt;
</example>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>IfModule</name>
<description>Contient des directives qui ne s'appliquent qu'en fonction
de la présence ou de l'absence d'un module spécifique</description>
<syntax>&lt;IfModule [!]<var>fichier module</var>|<var>identificateur
module</var>&gt; ... &lt;/IfModule&gt;</syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>All</override>
<compatibility>Les identificateurs de modules sont disponibles dans les
versions 2.1 et supérieures.</compatibility>
<usage>
<p>La section <code>&lt;IfModule
<var>test</var>&gt;...&lt;/IfModule&gt;</code> permet de conférer à
des directives un caractère conditionnel basé sur la présence d'un
module spécifique. Les directives situées dans une section
<directive type="section">IfModule</directive> ne s'appliquent que
si <var>test</var> est vrai. Si <var>test</var> est faux, tout ce
qui se trouve entre les balises de début et de fin est ignoré.</p>
<p><var>test</var> peut se présenter sous deux formes :</p>
<ul>
<li><var>module</var></li>
<li>!<var>module</var></li>
</ul>
<p>Dans le premier cas, les directives situées entre les balises de
début et de fin ne s'appliquent que si le module <var>module</var>
est présent -- soit compilé avec le binaire httpd, soit chargé
dynamiquement via la directive <directive module="mod_so"
>LoadModule</directive>. Le second format inverse le test, et dans
ce cas, les directives ne s'appliquent que si <var>module</var>
n'est <strong>pas</strong> présent.</p>
<p>L'argument <var>module</var> peut contenir soit l'identificateur
du module, soit le nom du fichier source du module. Par exemple,
<code>rewrite_module</code> est un identificateur et
<code>mod_rewrite.c</code> le nom du fichier source
correspondant. Si un module comporte plusieurs fichiers sources,
utilisez le nom du fichier qui contient la chaîne de caractères
<code>STANDARD20_MODULE_STUFF</code>.</p>
<p>Les sections <directive type="section">IfModule</directive>
peuvent être imbriquées, ce qui permet d'implémenter des tests
multi-modules simples.</p>
<note>Cette section ne doit être utilisée que si votre fichier de
configuration ne fonctionne qu'en fonction de la présence ou de
l'absence d'un module spécifique. D'une manière générale, il n'est
pas nécessaire de placer les directives à l'intérieur de sections
<directive type="section">IfModule</directive>.</note>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>Include</name>
<description>Inclut d'autres fichiers de configuration dans un des
fichiers de configuration du serveur</description>
<syntax>Include <var>chemin fichier</var>|<var>chemin
répertoire</var></syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context>
</contextlist>
<compatibility>Utilisation des caractères génériques depuis la version
2.0.41, utilisation des caractères génériques pour les répertoires
depuis la version 2.3.6</compatibility>
<usage>
<p>Cette directive permet l'inclusion d'autres fichiers de
configuration dans un des fichiers de configuration du serveur.</p>
<p>On peut utiliser des caractères génériques de style Shell
(<code>fnmatch()</code>) dans le nom du fichier ou la partie
répertoire pour inclure plusieurs fichiers en une
seule fois, selon leur ordre alphabétique. De plus, si la directive
<directive>Include</directive> pointe vers un répertoire, Apache
inclura tous les fichiers de ce répertoire et de tous ces
sous-répertoires. L'inclusion de répertoires entiers est cependant
déconseillée, car il est fréquent d'oublier des fichiers
temporaires dans un répertoire, ce qui causerait une erreur
<program>httpd</program> en cas d'inclusion. Nous vous recommandons
plutôt d'utiliser la syntaxe avec caractères génériques vue ci-dessous
pour inclure des fichiers dont le nom correspond à un modèle
particulier, comme *.conf par exemple.</p>
<p>Lorsqu'on utilise un caractère générique dans le nom de fichier
ou la partie répertoire du chemin, et si aucun fichier ou répertoire
ne correspond au modèle, la directive <directive
module="core">Include</directive> sera silencieusement ignorée. Si
un nom de fichier ou un répertoire du chemin est spécifié sans
caractère générique, et si ce répertoire ou fichier n'existe pas, la
directive <directive module="core">Include</directive> échouera et
renverra un message d'erreur indiquant que le répertoire ou fichier
n'a pas pu être trouvé. Il
devient ainsi inutile de créer des fichiers fictifs destinés à
correspondre par défaut à un chemin contenant des caractères
génériques.</p>
<p>Le chemin fichier spécifié peut être soit un chemin absolu, soit
un chemin relatif au répertoire défini par la directive <directive
module="core">ServerRoot</directive>.</p>
<p>Exemples :</p>
<example>
Include /usr/local/apache2/conf/ssl.conf<br />
Include /usr/local/apache2/conf/vhosts/*.conf
</example>
<p>ou encore, avec des chemins relatifs au répertoire défini par la
directive <directive module="core">ServerRoot</directive> :</p>
<example>
Include conf/ssl.conf<br />
Include conf/vhosts/*.conf
</example>
</usage>
<seealso><program>apachectl</program></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>KeepAlive</name>
<description>Active les connexions HTTP persistantes</description>
<syntax>KeepAlive On|Off</syntax>
<default>KeepAlive On</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>L'extension Keep-Alive de HTTP/1.0 et l'implémentation des
connexions persistantes dans HTTP/1.1 ont rendu possibles des
sessions HTTP de longue durée, ce qui permet de transmettre
plusieurs requêtes via la même connexion TCP. Dans certains cas, le
gain en rapidité pour des documents comportant de nombreuses images
peut atteindre 50%. Pour activer les connexions persistantes,
définissez <code>KeepAlive On</code>.</p>
<p>Pour les clients HTTP/1.0, les connexions persistantes ne seront
mises en oeuvre que si elles ont été spécialement demandées par un
client. De plus, une connexion persistante avec un client HTTP/1.0
ne peut être utilisée que si la taille du contenu est connue
d'avance. Ceci implique que les contenus dynamiques comme les
sorties CGI, les pages SSI, et les listings de répertoires générés
par le serveur n'utiliseront en général pas les connexions
persistantes avec les clients HTTP/1.0. Avec les clients HTTP/1.1,
les connexions persistantes sont utilisées par défaut, sauf
instructions contraires. Si le client le demande, le transfert par
tronçons de taille fixe (chunked encoding) sera utilisé afin de
transmettre un contenu de longueur inconnue via une connexion
persistante.</p>
<p>Lorsqu'un client utilise une connexion persistante, elle comptera
pour une seule requête pour la directive MaxRequestsPerChild, quel
que soit le nombre de requêtes transmises via cette connexion.</p>
</usage>
<seealso><directive module="core">MaxKeepAliveRequests</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>KeepAliveTimeout</name>
<description>Durée pendant laquelle le serveur va attendre une requête
avant de fermer une connexion persistante</description>
<syntax>KeepAliveTimeout <var>secondes</var></syntax>
<default>KeepAliveTimeout 5</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>Le nombre de secondes pendant lesquelles Apache va attendre une
requête avant de fermer la connexion. La valeur du délai spécifiée
par la directive <directive module="core">Timeout</directive>
s'applique dès qu'une requête a été reçue.</p>
<p>Donner une valeur trop élévée à
<directive>KeepAliveTimeout</directive> peut induire des problèmes
de performances sur les serveurs fortement chargés. Plus le délai
est élévé, plus nombreux seront les processus serveur en attente de
requêtes de la part de clients inactifs.</p>
<p>Dans un contexte de serveur virtuel à base de nom, c'est le délai
du premier serveur virtuel défini (le serveur par défaut) parmi un
ensemble de directives <directive
module="core">NameVirtualHost</directive> qui sera utilisé. Les
autres valeurs seront ignorées.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>Limit</name>
<description>Restreint les contrôles d'accès que la section contient à
certaines méthodes HTTP</description>
<syntax>&lt;Limit <var>méthode</var> [<var>méthode</var>] ... &gt; ...
&lt;/Limit&gt;</syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p>Les contrôles d'accès s'appliquent normalement à
<strong>toutes</strong> les méthodes d'accès, et c'est en général le
comportement souhaité. <strong>Dans le cas général, les directives
de contrôle d'accès n'ont pas à être placées dans une section
<directive type="section">Limit</directive>.</strong></p>
<p>La directive <directive type="section">Limit</directive> a pour
but de limiter les effets des contrôles d'accès aux méthodes HTTP
spécifiées. Pour toutes les autres méthodes, les restrictions
d'accès contenues dans la section <directive
type="section">Limit</directive> <strong>n'auront aucun
effet</strong>. L'exemple suivant n'applique les contrôles d'accès
qu'aux méthodes <code>POST</code>, <code>PUT</code>, et
<code>DELETE</code>, en laissant les autres méthodes sans protection
:</p>
<example>
&lt;Limit POST PUT DELETE&gt;<br />
<indent>
Require valid-user<br />
</indent>
&lt;/Limit&gt;
</example>
<p>La liste des noms de méthodes peut contenir une ou plusieurs
valeurs parmi les suivantes : <code>GET</code>, <code>POST</code>,
<code>PUT</code>, <code>DELETE</code>, <code>CONNECT</code>,
<code>OPTIONS</code>, <code>PATCH</code>, <code>PROPFIND</code>,
<code>PROPPATCH</code>, <code>MKCOL</code>, <code>COPY</code>,
<code>MOVE</code>, <code>LOCK</code>, et <code>UNLOCK</code>.
<strong>Le nom de méthode est sensible à la casse.</strong> Si la
valeur <code>GET</code> est présente, les requêtes <code>HEAD</code>
seront aussi concernées. La méthode <code>TRACE</code> ne peut pas
être limitée.</p>
<note type="warning">Une section <directive type="section"
module="core">LimitExcept</directive> doit toujours être préférée à
une section <directive type="section"
module="core">Limit</directive> pour la restriction d'accès, car une
section <directive type="section"
module="core">LimitExcept</directive> fournit une protection contre
les méthodes arbitraires.</note>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>LimitExcept</name>
<description>Applique les contrôles d'accès à toutes les méthodes HTTP,
sauf celles qui sont spécifiées</description>
<syntax>&lt;LimitExcept <var>méthode</var> [<var>méthode</var>] ... &gt; ...
&lt;/LimitExcept&gt;</syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p><directive type="section">LimitExcept</directive> et
<code>&lt;/LimitExcept&gt;</code> permettent de regrouper des
directives de contrôle d'accès qui s'appliqueront à toutes les
méthodes d'accès HTTP qui ne font <strong>pas</strong> partie de la
liste des arguments ; en d'autres termes, elles ont un comportement
opposé à celui de la section <directive type="section"
module="core">Limit</directive>, et on peut les utiliser pour
contrôler aussi bien les méthodes standards que les méthodes non
standards ou non reconnues. Voir la documentation de la section
<directive module="core" type="section">Limit</directive> pour plus
de détails.</p>
<p>Par exemple :</p>
<example>
&lt;LimitExcept POST GET&gt;<br />
<indent>
Require valid-user<br />
</indent>
&lt;/LimitExcept&gt;
</example>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>LimitInternalRecursion</name>
<description>Détermine le nombre maximal de redirections internes et de
sous-requêtes imbriquées</description>
<syntax>LimitInternalRecursion <var>nombre</var> [<var>nombre</var>]</syntax>
<default>LimitInternalRecursion 10</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
</contextlist>
<compatibility>Disponible à partir de la version 2.0.47 d'Apache</compatibility>
<usage>
<p>Une redirection interne survient, par exemple, quand on utilise
la directive <directive module="mod_actions">Action</directive> qui
redirige en interne la requête d'origine vers un script CGI. Une
sous-requête est le mécanisme qu'utilise Apache pour déterminer ce
qui se passerait pour un URI s'il faisait l'objet d'une requête. Par
exemple, <module>mod_dir</module> utilise les sous-requêtes pour
rechercher les fichiers listés dans la directive <directive
module="mod_dir">DirectoryIndex</directive>.</p>
<p>La directive <directive>LimitInternalRecursion</directive> permet
d'éviter un crash du serveur dû à un bouclage infini de redirections
internes ou de sous-requêtes. De tels bouclages sont dus en général
à des erreurs de configuration.</p>
<p>La directive accepte, comme arguments, deux limites qui sont
évaluées à chaque requête. Le premier <var>nombre</var> est le
nombre maximum de redirections internes qui peuvent se succéder. Le
second <var>nombre</var> détermine la profondeur d'imbrication
maximum des sous-requêtes. Si vous ne spécifiez qu'un seul
<var>nombre</var>, il sera affecté aux deux limites.</p>
<example><title>Exemple</title>
LimitInternalRecursion 5
</example>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>LimitRequestBody</name>
<description>limite la taille maximale du corps de la requête HTTP
envoyée par le client</description>
<syntax>LimitRequestBody <var>octets</var></syntax>
<default>LimitRequestBody 0</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p>Cette directive spécifie la taille maximale autorisée pour le
corps d'une requête ; la valeur de l'argument <var>octets</var> va
de 0 (pour une taille illimitée), à 2147483647 (2Go).</p>
<p>La directive <directive>LimitRequestBody</directive> permet de
définir une limite pour la taille maximale autorisée du corps d'une
requête HTTP en tenant compte du contexte dans lequel la directive
a été placée (c'est à dire au niveau du serveur, d'un répertoire,
d'un fichier ou d'un chemin d'url). Si la requête du client dépasse
cette limite, le serveur répondra par un message d'erreur et ne
traitera pas la requête. La taille du corps d'une requête normale va
varier de manière importante en fonction de la nature de la
ressource et des méthodes autorisées pour cette dernière. Les
scripts CGI utilisent souvent le corps du message pour extraire les
informations d'un formulaire. Les implémentations de la méthode
<code>PUT</code> nécessitent une valeur au moins aussi élevée que la
taille maximale des représentations que le serveur désire accepter
pour cette ressource.</p>
<p>L'administrateur du serveur peut utiliser cette directive pour
contrôler plus efficacement les comportements anormaux des requêtes
des clients, ce qui lui permettra de prévenir certaines formes
d'attaques par déni de service.</p>
<p>Si par exemple, vous autorisez le chargement de fichiers vers une
localisation particulière, et souhaitez limiter la taille des
fichiers chargés à 100Ko, vous pouvez utiliser la directive suivante
:</p>
<example>
LimitRequestBody 102400
</example>
<note>Note : ne s'applique pas aux requêtes mandatées.</note>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>LimitRequestFields</name>
<description>Limite le nombre de champs d'en-tête autorisés dans une
requête HTTP</description>
<syntax>LimitRequestFields <var>nombre</var></syntax>
<default>LimitRequestFields 100</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context></contextlist>
<usage>
<p><var>nombre</var> est un entier de 0 (nombre de champs illimité)
à 32767. La valeur par défaut est définie à la compilation par la
constante <code>DEFAULT_LIMIT_REQUEST_FIELDS</code> (100 selon la
distribution).</p>
<p>La directive <directive>LimitRequestFields</directive> permet à
l'administrateur du serveur de modifier le nombre maximum de champs
d'en-tête autorisés dans une requête HTTP. Pour un serveur, cette
valeur doit être supérieure au nombre de champs qu'une requête
client normale peut contenir. Le nombre de champs d'en-tête d'une
requête qu'un client utilise dépasse rarement 20, mais ce nombre
peut varier selon les implémentations des clients, et souvent en
fonction des extensions que les utilisateurs configurent dans leurs
navigateurs pour supporter la négociation de contenu détaillée. Les
extensions HTTP optionnelles fonctionnent utilisent souvent les
champs d'en-tête des requêtes.</p>
<p>L'administrateur du serveur peut utiliser cette directive pour
contrôler plus efficacement les comportements anormaux des requêtes
des clients, ce qui lui permettra de prévenir certaines formes
d'attaques par déni de service. La valeur spécifiée doit être
augmentée si les clients standards reçoivent une erreur du serveur
indiquant que la requête comportait un nombre d'en-têtes trop
important.</p>
<p>Par exemple :</p>
<example>
LimitRequestFields 50
</example>
<note type="warning"><title>Avertissement</title>
<p>Dans le cas des serveurs virtuels par noms, la valeur de
cette directive est extraite du serveur virtuel par défaut (le
premier de la liste) pour lequel la connexion correspondait à la
directive <directive>NameVirtualHost</directive>.</p>
</note>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>LimitRequestFieldSize</name>
<description>Dédinit la taille maximale autorisée d'un en-tête de
requête HTTP</description>
<syntax>LimitRequestFieldSize <var>octets</var></syntax>
<default>LimitRequestFieldSize 8190</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context></contextlist>
<usage>
<p>Cette directive permet de définir le nombre maximum
d'<var>octets</var> autorisés dans un en-tête de requête HTTP.</p>
<p>La directive <directive>LimitRequestFieldSize</directive> permet
à l'administrateur du serveur de définir la taille
maximale autorisée d'un en-tête de requête HTTP. Pour un serveur,
cette valeur doit être suffisamment grande pour contenir tout
en-tête d'une requête client normale. La taille d'un champ d'en-tête
de requête normal va varier selon les implémentations des clients,
et en fonction des extensions que les utilisateurs
configurent dans leurs navigateurs pour supporter la négociation de
contenu détaillée. Les en-têtes d'authentification SPNEGO peuvent
atteindre une taille de 12392 octets.</p>
<p>>L'administrateur du serveur peut utiliser cette directive pour
contrôler plus efficacement les comportements anormaux des requêtes
des clients, ce qui lui permettra de prévenir certaines formes
d'attaques par déni de service.</p>
<p>Par exemple ::</p>
<example>
LimitRequestFieldSize 4094
</example>
<note>Dans des conditions normales, la valeur par défaut de cette
directive ne doit pas être modifiée.</note>
<note type="warning"><title>Avertissement</title>
<p>Dans le cas des serveurs virtuels par noms, la valeur de
cette directive est extraite du serveur virtuel par défaut (le
premier de la liste) pour lequel la connexion correspondait à la
directive <directive>NameVirtualHost</directive>.</p>
</note>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>LimitRequestLine</name>
<description>Définit la taille maximale d'une ligne de requête
HTTP</description>
<syntax>LimitRequestLine <var>octets</var></syntax>
<default>LimitRequestLine 8190</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context></contextlist>
<usage>
<p>Cette directive permet de définir la taille maximale autorisée
pour une ligne de requête HTTP en <var>octets</var>.</p>
<p>La directive <directive>LimitRequestLine</directive> permet à
l'administrateur du serveur de définir la taille
maximale autorisée d'une ligne de requête HTTP client. Comme une
requête comporte une méthode HTTP, un URI, et une version de
protocole, la directive <directive>LimitRequestLine</directive>
impose une restriction sur la longueur maximale autorisée pour un
URI dans une requête au niveau du serveur. Pour un serveur, cette
valeur doit être suffisamment grande pour référencer les noms de
toutes ses ressources, y compris toutes informations pouvant être
ajoutées dans la partie requête d'une méthode <code>GET</code>.</p>
<p>L'administrateur du serveur peut utiliser cette directive pour
contrôler plus efficacement les comportements anormaux des requêtes
des clients, ce qui lui permettra de prévenir certaines formes
d'attaques par déni de service.</p>
<p>Par exemple :</p>
<example>
LimitRequestLine 4094
</example>
<note>Dans des conditions normales, cette directive doit conserver
sa valeur par défaut.</note>
<note type="warning"><title>Avertissement</title>
<p>Dans le cas des serveurs virtuels par noms, la valeur de
cette directive est extraite du serveur virtuel par défaut (le
premier de la liste) pour lequel la connexion correspondait à la
directive <directive>NameVirtualHost</directive>.</p>
</note>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>LimitXMLRequestBody</name>
<description>Définit la taille maximale du corps d'une requête au format
XML</description>
<syntax>LimitXMLRequestBody <var>octets</var></syntax>
<default>LimitXMLRequestBody 1000000</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context></contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p>Taille maximale (en octets) du corps d'une requête au format XML.
Une valeur de <code>0</code> signifie qu'aucune limite n'est
imposée.</p>
<p>Exemple :</p>
<example>
LimitXMLRequestBody 0
</example>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>Location</name>
<description>N'applique les directives contenues qu'aux URLs
spécifiées</description>
<syntax>&lt;Location
<var>chemin URL</var>|<var>URL</var>&gt; ... &lt;/Location&gt;</syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>La directive <directive type="section">Location</directive>
limite la portée des directives contenues aux URLs définies par
l'argument URL. Elle est similaire à la directive <directive
type="section" module="core">Directory</directive>, et marque le
début d'une section qui se termine par une directive
<code>&lt;/Location&gt;</code>. Les sections <directive
type="section">Location</directive> sont traitées selon l'ordre dans
lequel elles apparaissent dans le fichier de configuration, mais
après les sections <directive
type="section" module="core">Directory</directive> et la lecture des
fichiers <code>.htaccess</code>, et après les sections <directive
type="section" module="core">Files</directive>.</p>
<p>Les sections <directive type="section">Location</directive>
agissent complètement en dehors du système de fichiers. Ceci a de
nombreuses conséquences. Parmi les plus importantes, on ne doit pas
utiliser les sections <directive type="section">Location</directive>
pour contrôler l'accès aux répertoires du système de fichiers. Comme
plusieurs URLs peuvent correspondre au même répertoire du système de
fichiers, un tel contrôle d'accès pourrait être contourné.</p>
<p>Les directives que contient cette section seront appliquées aux
requêtes si la partie chemin de l'URL satisfait à l'un au moins de
ces critères :</p>
<ul>
<li>Le chemin spécifié correspond exactement à la partie chemin de
l'URL.
</li>
<li>Le chemin spécifié, qui se termine par un slash, est un
préfixe de la partie chemin de l'URL (traité comme une racine du
contexte).
</li>
<li>Le chemin spécifié, si on lui ajoute un slash de fin, est un
préfixe de la partie chemin de l'URL (aussi traité comme une racine du
contexte).
</li>
</ul>
<p>Dans l'exemple ci-dessous, où aucun slash de fin n'est utilisé, les
directives contenues dans la section s'appliqueront à /private1,
/private1/ et /private1/file.txt, mais pas à /private1other.</p>
<example>
&lt;Location /private1&gt;
...
</example>
<p>De même, dans l'exemple ci-dessous, où l'on utilise un slash de fin, les
directives contenues dans la section s'appliqueront à /private2/ et
à /private2/file.txt, mais pas à /private2other.</p>
<example>
&lt;Location /private2<em>/</em>&gt;
...
</example>
<note><title>Quand utiliser la section <directive
type="section">Location</directive></title>
<p>Vous pouvez utiliser une section <directive
type="section">Location</directive> pour appliquer des directives à
des contenus situés en dehors du système de fichiers. Pour les
contenus situés à l'intérieur du système de fichiers, utilisez
plutôt les sections <directive
type="section" module="core">Directory</directive> et <directive
type="section" module="core">Files</directive>. <code>&lt;Location
/&gt;</code> constitue une exception à cette règle et permet d'appliquer
aisément une configuration à l'ensemble du serveur.</p>
</note>
<p>Pour toutes les requêtes originales (non mandatées), l'argument
URL est un chemin d'URL de la forme
<code>/chemin/</code>. <em>Aucun protocole, nom d'hôte, port, ou chaîne
de requête ne doivent apparaître.</em> Pour les requêtes mandatées, l'URL
spécifiée doit être de la forme
<code>protocole://nom_serveur/chemin</code>, et vous devez inclure
le préfixe.</p>
<p>L'URL peut contenir des caractères génériques. Dans une chaîne
avec caractères génériques, <code>?</code> correspond à un caractère
quelconque, et <code>*</code> à toute chaîne de caractères. Les
caractères génériques ne peuvent pas remplacer un / dans le chemin
URL.</p>
<p>On peut également utiliser les <glossary ref="regex">Expressions
rationnelles</glossary>, moyennant l'addition d'un caractère
<code>~</code>. Par exemple :</p>
<example>
&lt;Location ~ "/(extra|special)/data"&gt;
</example>
<p>concernerait les URLs contenant les sous-chaîne
<code>/extra/data</code> ou <code>/special/data</code>. La directive
<directive type="section" module="core">LocationMatch</directive>
présente un comportement identique à la version avec expressions
rationnelles de la directive <directive
type="section">Location</directive>.</p>
<p>La directive <directive type="section">Location</directive>
s'utilise principalement avec la directive <directive
module="core">SetHandler</directive>. Par exemple, pour activer les
requêtes d'état, mais ne les autoriser que depuis des navigateurs
appartenant au domaine <code>example.com</code>, vous pouvez
utiliser :</p>
<example>
&lt;Location /status&gt;<br />
<indent>
SetHandler server-status<br />
Order Deny,Allow<br />
Deny from all<br />
Allow from .example.com<br />
</indent>
&lt;/Location&gt;
</example>
<note><title>Note à propos du slash (/)</title>
<p>La signification du caractère slash dépend de l'endroit où il
se trouve dans l'URL. Les utilisateurs peuvent être habitués à
son comportement dans le système de fichiers où plusieurs slashes
successifs sont souvent réduits à un slash unique (en d'autres
termes, <code>/home///foo</code> est identique à
<code>/home/foo</code>). Dans l'espace de nommage des URLs, ce
n'est cependant pas toujours le cas. Pour la directive <directive
type="section" module="core">LocationMatch</directive> et la
version avec expressions rationnelles de la directive <directive
type="section">Location</directive>, vous devez spécifier
explicitement les slashes multiples si telle est votre
intention.</p>
<p>Par exemple, <code>&lt;LocationMatch ^/abc&gt;</code> va
correspondre à l'URL <code>/abc</code> mais pas à l'URL <code>
//abc</code>. La directive <directive type="section"
>Location</directive> sans expression rationnelle se comporte de
la même manière lorsqu'elle est utilisée pour des requêtes
mandatées. En revanche, lorsque la directive <directive
type="section">Location</directive> sans expression rationnelle
est utilisée pour des requêtes non mandatées, elle fera
correspondre implicitement les slashes multiples à des slashes
uniques. Par exemple, si vous spécifiez <code>&lt;Location
/abc/def&gt;</code>, une requête de la forme
<code>/abc//def</code> correspondra.</p>
</note>
</usage>
<seealso><a href="../sections.html">Comment fonctionnent les sections
&lt;Directory&gt;, &lt;Location&gt; et &lt;Files&gt;</a> pour une
explication de la manière dont ces différentes sections se combinent
entre elles à la réception d'une requête.</seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>LocationMatch</name>
<description>N'applique les directives contenues qu'aux URLs
correspondant à une expression rationnelle</description>
<syntax>&lt;LocationMatch
<var>regex</var>&gt; ... &lt;/LocationMatch&gt;</syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>La directive <directive type="section">LocationMatch</directive>
limite la portée des directives contenues à l'URL spécifiée, de
manière identique à la directive <directive module="core"
type="section">Location</directive>. Mais son argument permettant de
spécifier les URLs concernées est une <glossary
ref="regex">expression rationnelle</glossary> au lieu d'une simple
chaîne de caractères. Par exemple :</p>
<example>
&lt;LocationMatch "/(extra|special)/data"&gt;
</example>
<p>correspondrait à toute URL contenant les sous-chaînes
<code>/extra/data</code> ou <code>/special/data</code>.</p>
</usage>
<seealso><a href="../sections.html">Comment fonctionnent les sections
&lt;Directory&gt;, &lt;Location&gt; et &lt;Files&gt;</a> pour une
explication de la manière dont ces différentes sections se combinent
entre elles à la réception d'une requête.</seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>LogLevel</name>
<description>Contrôle la verbosité du journal des erreurs</description>
<syntax>LogLevel <var>niveau</var></syntax>
<default>LogLevel warn</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>La directive <directive>LogLevel</directive> permet d'ajuster la
verbosité des messages enregistrés dans les journaux d'erreur (voir
la directive <directive module="core">ErrorLog</directive>
directive). Les <var>niveau</var>x disponibles sont présentés
ci-après, par ordre de criticité décroissante :</p>
<table border="1">
<columnspec><column width=".2"/><column width=".3"/><column width=".5"/>
</columnspec>
<tr>
<th><strong>Niveau</strong> </th>
<th><strong>Description</strong> </th>
<th><strong>Exemple</strong> </th>
</tr>
<tr>
<td><code>emerg</code> </td>
<td>Urgences - le système est inutilisable.</td>
<td>"Child cannot open lock file. Exiting"</td>
</tr>
<tr>
<td><code>alert</code> </td>
<td>Des mesures doivent être prises immédiatement.</td>
<td>"getpwuid: couldn't determine user name from uid"</td>
</tr>
<tr>
<td><code>crit</code> </td>
<td>Conditions critiques.</td>
<td>"socket: Failed to get a socket, exiting child"</td>
</tr>
<tr>
<td><code>error</code> </td>
<td>Erreurs.</td>
<td>"Premature end of script headers"</td>
</tr>
<tr>
<td><code>warn</code> </td>
<td>Avertissements.</td>
<td>"child process 1234 did not exit, sending another
SIGHUP"</td>
</tr>
<tr>
<td><code>notice</code> </td>
<td>Evènement important mais normal.</td>
<td>"httpd: caught SIGBUS, attempting to dump core in
..."</td>
</tr>
<tr>
<td><code>info</code> </td>
<td>Informations.</td>
<td>"Server seems busy, (you may need to increase
StartServers, or Min/MaxSpareServers)..."</td>
</tr>
<tr>
<td><code>debug</code> </td>
<td>Messages de débogage.</td>
<td>"Opening config file ..."</td>
</tr>
</table>
<p>Lorsqu'un niveau particulier est spécifié, les messages de tous
les autres niveaux de criticité supérieure seront aussi enregistrés.
<em>Par exemple</em>, si <code>LogLevel info</code> est spécifié,
les messages de niveaux <code>notice</code> et <code>warn</code>
seront aussi émis.</p>
<p>Il est recommandé d'utiliser un niveau <code>crit</code> ou
inférieur.</p>
<p>Par exemple :</p>
<example>
LogLevel notice
</example>
<note><title>Note</title>
<p>Si la journalisation s'effectue directement dans un fichier,
les messages de niveau <code>notice</code> ne peuvent pas être
supprimés et sont donc toujours journalisés. Cependant, ceci ne
s'applique pas lorsque la journalisation s'effectue vers
<code>syslog</code>.</p>
</note>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>MaxKeepAliveRequests</name>
<description>Nombre de requêtes permises pour une connexion
persistante</description>
<syntax>MaxKeepAliveRequests <var>nombre</var></syntax>
<default>MaxKeepAliveRequests 100</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>La directive <directive>MaxKeepAliveRequests</directive> permet
de limiter le nombre de requêtes autorisées par connexion lorsque
<directive module="core" >KeepAlive</directive> est à "on". Si sa
valeur est <code>0</code>, le nombre de requêtes autorisées est
illimité. Il est recommandé de définir une valeur assez haute pour
des performances du serveur maximales.</p>
<p>Par exemple :</p>
<example>
MaxKeepAliveRequests 500
</example>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>MaxRanges</name>
<description>Nombre de segments de données autorisé avant le renvoi de
l'intégralité de la ressource</description>
<syntax>MaxRanges default | unlimited | none | <var>nombre de segments</var></syntax>
<default>MaxRanges 200</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context>
</contextlist>
<compatibility>Disponible depuis la version 2.2.21 du serveur HTTP
Apache</compatibility>
<usage>
<p>La directive <directive>MaxRanges</directive> permet de limiter
le nombre de segments de données que le serveur va renvoyer au
client. Si un nombre de segments plus important est demandé, la
ressource sera renvoyée dans son intégralité.</p>
<dl>
<dt><strong>default</strong></dt>
<dd>Limite le nombre de segments de données à 200 (valeur par
défaut définie à la compilation).</dd>
<dt><strong>none</strong></dt>
<dd>Les en-têtes Range sont ignorés.</dd>
<dt><strong>unlimited</strong></dt>
<dd>Le nombre de segments de données est illimité.</dd>
<dt><var>nombre de segments</var></dt>
<dd>Un nombre positif représentera la nombre de segments de
données maximal que le serveur renverra au client.</dd>
</dl>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>NameVirtualHost</name>
<description>Définit une adresse IP pour les serveurs virtuels à base de
nom</description>
<syntax>NameVirtualHost <var>adresse</var>[:<var>port</var>]</syntax>
<contextlist><context>server config</context></contextlist>
<usage>
<p>La directive <directive>NameVirtualHost</directive> est
obligatoire si vous envisagez de configurer des <a
href="../vhosts/">serveurs virtuels par nom</a>.</p>
<p>Bien que <var>adresse</var> puisse être un nom d'hôte, il est
recommandé d'utiliser plutôt une adresse IP et un port,
dans le style</p>
<example>
NameVirtualHost 111.22.33.44:80
</example>
<p>La directive <directive>NameVirtualHost</directive> vous permet
de spécifier l'adresse IP sur laquelle le serveur recevra des
requêtes pour des serveurs virtuels basés sur le nom. Il s'agit en
général de l'adresse à laquelle correspondent vos noms de serveurs
virtuels basés sur le nom. Dans le cas où un par-feu ou autre
mandataire reçoit les requêtes et les fait suivre au serveur avec
une adresse IP différente, vous devez spécifier l'adresse IP de
l'interface physique du serveur qui traite les requêtes. Si vous
avez plusieurs serveurs virtuels basés sur le nom avec plusieurs
adresses, utilisez une directive pour chaque adresse.</p>
<note><title>Note</title>
<p>Notez que le "serveur principal" et tout serveur
<code>_default_</code> ne seront <strong>jamais</strong>
sollicités pour une requête vers une adresse
<directive>NameVirtualHost</directive> (à moins que pour une
raison ou pour une autre, vous spécifiiez un
<directive>NameVirtualHost</directive> sans définir de
<directive>VirtualHost</directive>s pour cette adresse).</p>
</note>
<p>Vous pouvez également ajouter un numéro de port sur lequel
les serveurs virtuels basés sur le nom répondront, comme</p>
<example>
NameVirtualHost 111.22.33.44:8080
</example>
<p>Les adresses IPv6 doivent être entourées de crochets, comme dans
l'exemple suivant :</p>
<example>
NameVirtualHost [2001:db8::a00:20ff:fea7:ccea]:8080
</example>
<p>Pour recevoir les requêtes sur toutes les interfaces, vous pouvez
utiliser comme argument <code>*:80</code>, ou <code>*</code> dans le
cas où vous écoutez sur plusieurs ports et souhaitez vraiment que le
serveur réponde sur chacun d'entre eux avec un jeu de serveurs
virtuels particulier.</p>
<example>
NameVirtualHost *:80
</example>
<note><title>Argument de la directive <directive
type="section">VirtualHost</directive></title>
<p>Notez que l'argument de la directive <directive
type="section">VirtualHost</directive> doit être identique à
l'argument de la directive <directive
>NameVirtualHost</directive>.</p>
<example>
NameVirtualHost 1.2.3.4:80<br />
&lt;VirtualHost 1.2.3.4:80&gt;<br />
# ...<br />
&lt;/VirtualHost&gt;<br />
</example>
</note>
</usage>
<seealso><a href="../vhosts/">Documentation sur les serveurs
virtuels</a></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>Options</name>
<description>Définit les fonctionnalités disponibles pour un répertoire
particulier</description>
<syntax>Options
[+|-]<var>option</var> [[+|-]<var>option</var>] ...</syntax>
<default>Options All</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>Options</override>
<usage>
<p>La directive <directive>Options</directive> permet de définir
les fonctionnalités de serveur disponibles pour un répertoire
particulier.</p>
<p><var>option</var> peut être défini à <code>None</code>, auquel
cas aucune fonctionnalité spécifique n'est activée, ou comprendre
une ou plusieurs des options suivantes :</p>
<dl>
<dt><code>All</code></dt>
<dd>Toutes les options exceptée <code>MultiViews</code>. il s'agit
de la configuration par défaut.</dd>
<dt><code>ExecCGI</code></dt>
<dd>L'exécution de scripts CGI à l'aide du module
<module>mod_cgi</module> est permise.</dd>
<dt><code>FollowSymLinks</code></dt>
<dd>
Le serveur va suivre les liens symboliques dans le répertoire
concerné.
<note>
<p>Bien que le serveur suive les liens symboliques, il ne modifie
<em>pas</em> le nom de chemin concerné défini par la section
<directive type="section"
module="core">Directory</directive>.</p>
<p>Les options <code>FollowSymLinks</code> et
<code>SymLinksIfOwnerMatch</code> ne fonctionnent que dans les
sections <directive type="section"
module="core">Directory</directive> ou les fichiers
<code>.htaccess</code>.</p>
<p>Le fait d'omettre cette option ne doit pas être considéré comme
une mesure de sécurité efficace, car il existe toujours une
situation de compétition (race condition) entre l'instant où l'on
vérifie qu'un chemin n'est pas un lien symbolique, et l'instant où
l'on utilise effectivement ce chemin.</p>
</note></dd>
<dt><code>Includes</code></dt>
<dd>
Les inclusions côté serveur (SSI) à l'aide du module
<module>mod_include</module> sont autorisées.</dd>
<dt><code>IncludesNOEXEC</code></dt>
<dd>
Les inclusions côté serveur (SSI) sont permises, mais <code>#exec
cmd</code> et <code>#exec cgi</code> sont désactivées.
L'utilisation de <code>#include virtual</code> pour les scripts
CGI est cependant toujours possible depuis des répertoires
définis par <directive
module="mod_alias">ScriptAlias</directive>.</dd>
<dt><code>Indexes</code></dt>
<dd>
Si une URL requise correspond au répertoire concerné, et si aucun
<directive module="mod_dir">DirectoryIndex</directive> (<em>par
exemple</em> <code>index.html</code>) n'est défini pour ce
répertoire, le module <module>mod_autoindex</module> va renvoyer
un listing formaté du répertoire.</dd>
<dt><code>MultiViews</code></dt>
<dd>
Les vues multiples ("multiviews") à <a
href="../content-negotiation.html">contenu négocié</a> à l'aide du
module <module>mod_negotiation</module> sont autorisées.</dd>
<dt><code>SymLinksIfOwnerMatch</code></dt>
<dd>Le serveur ne suivra que les liens symboliques qui renvoient
vers un fichier ou un répertoire dont le propriétaire est le même
que celui du lien.
<note><title>Note</title>
<p>Les options <code>FollowSymLinks</code> et
<code>SymLinksIfOwnerMatch</code> ne fonctionnent que dans les
sections <directive type="section"
module="core">Directory</directive> ou les fichiers
<code>.htaccess</code>.</p>
<p>Le fait d'omettre cette option ne doit pas être considéré comme
une mesure de sécurité efficace, car il existe toujours une
situation de compétition (race condition) entre l'instant où l'on
vérifie qu'un chemin n'est pas un lien symbolique, et l'instant où
l'on utilise effectivement ce chemin.</p>
</note> </dd>
</dl>
<p>Normalement, si plusieurs directives
<directive>Options</directive> peuvent s'appliquer à un répertoire,
c'est la plus spécifique qui est utilisée et les autres sont
ignorées ; les options ne sont pas fusionnées (voir <a
href="../sections.html#mergin">comment les sections sont
fusionnées</a>). Elles le sont cependant si <em>toutes</em> les
options de la directive <directive>Options</directive> sont
précédées d'un symbole <code>+</code> ou <code>-</code>. Toute
option précédée d'un <code>+</code> est ajoutée à la liste des
options courantes de manière forcée et toute option précédée d'un
<code>-</code> est supprimée de la liste des options courantes de la
même manière.</p>
<note type="warning"><title>Avertissement</title>
<p>Mélanger des <directive>Options</directive> avec <code>+</code>
ou <code>-</code> avec des <directive>Options</directive> sans
<code>+</code> ou <code>-</code> constitue une erreur de syntaxe, et
peut résulter en des comportements inattendus.</p>
</note>
<p>Par exemple, sans aucun symbole <code>+</code> et <code>-</code>
:</p>
<example>
&lt;Directory /web/docs&gt;<br />
<indent>
Options Indexes FollowSymLinks<br />
</indent>
&lt;/Directory&gt;<br />
<br />
&lt;Directory /web/docs/spec&gt;<br />
<indent>
Options Includes<br />
</indent>
&lt;/Directory&gt;
</example>
<p>ici, seule l'option <code>Includes</code> sera prise en compte
pour le répertoire <code>/web/docs/spec</code>. Par contre, si la
seconde directive <directive>Options</directive> utilise les
symboles <code>+</code> et <code>-</code> :</p>
<example>
&lt;Directory /web/docs&gt;<br />
<indent>
Options Indexes FollowSymLinks<br />
</indent>
&lt;/Directory&gt;<br />
<br />
&lt;Directory /web/docs/spec&gt;<br />
<indent>
Options +Includes -Indexes<br />
</indent>
&lt;/Directory&gt;
</example>
<p>alors, les options <code>FollowSymLinks</code> et
<code>Includes</code> seront prises en compte pour le répertoire
<code>/web/docs/spec</code>.</p>
<note><title>Note</title>
<p>L'utilisation de <code>-IncludesNOEXEC</code> ou
<code>-Includes</code> désactive complètement les inclusions côté
serveur sans tenir compte des définitions précédentes.</p>
</note>
<p>En l'absence de toute définition d'options, la valeur par défaut
est <code>All</code>.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>Require</name>
<description>Détermine les utilisateurs authentifiés autorisés à accéder
à une ressource</description>
<syntax>Require <var>nom entité</var> [<var>nom entité</var>] ...</syntax>
<contextlist><context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>AuthConfig</override>
<usage>
<p>Cette directive permet de déterminer les utilisateurs
authentifiés autorisés à accéder à une ressource. De multiples
instances de cette directive se combinent entre elles avec un "OU"
logique, si bien qu'un utilisateur qui convient à une ligne
<directive>Require </directive> reçoit l'autorisation d'accès.
Les restrictions
sont traitées par les modules d'autorisation. Voici quelques
exemples de syntaxes autorisées par <module>mod_authz_user</module>
et <module>mod_authz_groupfile</module> :</p>
<dl>
<dt><code>Require user <var>identifiant_utilisateur</var>
[<var>identifiant_utilisateur</var>]
...</code></dt>
<dd>Seuls les utilisateurs spécifiés peuvent accéder à la
ressource.</dd>
<dt><code>Require group <var>nom_groupe</var> [<var>nom_groupe</var>]
...</code></dt>
<dd>Seuls les utilisateurs appartenant aux groupes spécifiés
peuvent accéder à la ressource.</dd>
<dt><code>Require valid-user</code></dt>
<dd>Tout utilisateur valide peut accéder à la ressource.</dd>
</dl>
<p>D'autres modules d'autorisation comme
<module>mod_authnz_ldap</module>, <module>mod_authz_dbm</module>, et
<module>mod_authz_owner</module> implémentent les options de la
directive Require.</p>
<p>La directive <directive>Require</directive> doit être associée
aux directives <directive module="core">AuthName</directive> et
<directive module="core">AuthType</directive>, ainsi qu'à des
directives telles que <directive
module="mod_authn_file">AuthUserFile</directive> et <directive
module="mod_authz_groupfile">AuthGroupFile</directive> (pour la
définition des utilisateurs et des groupes) afin de pouvoir
fonctionner correctement. Exemple :</p>
<example>
AuthType Basic<br />
AuthName "Ressource à accès restreint"<br />
AuthUserFile /web/users<br />
AuthGroupFile /web/groups<br />
Require group admin
</example>
<p>Les contrôles d'accès appliqués de cette manière sont effectifs
pour <strong>toutes</strong> les méthodes HTTP. <strong>C'est en général
ce que l'on souhaite.</strong> Si vous désirez n'appliquer les
contrôles d'accès que pour certaines méthodes, tout en laissant les
autres méthodes sans protection, vous devez placer la directive
<directive>Require</directive> à l'intérieur d'une section
<directive module="core" type="section">Limit</directive>.</p>
<p>Si la directive <directive>Require</directive> est utilisée
conjointement avec les directives <directive
module="mod_authz_host">Allow</directive> ou <directive
module="mod_authz_host">Deny</directive>, l'interaction entre les
différentes restrictions imposées est contrôlée par la directive
<directive module="core">Satisfy</directive>.</p>
<p>Plusieurs directives <directive>Require</directive> se combinent
entre elles via un "OU" logique, mais certains modules
d'authentification sous-jacents peuvent nécessiter une configuration
explicite afin que l'authentification puisse être chaînée avec
d'autres. <module>mod_authnz_ldap</module> qui exporte la directive
<directive>AuthzLDAPAuthoritative</directive> à cet effet en est un cas
typique.</p>
<note><title>Désactivation des contrôles d'accès pour certains
sous-répertoires</title>
<p>L'exemple suivant montre comment utiliser la directive <directive
module="core">Satisfy</directive> pour désactiver les contrôles
d'accès dans un sous-répertoire d'un répertoire protégé. Cette
technique doit être utilisée avec précautions, car elle va aussi
désactiver tout contrôle d'accès imposé par
<module>mod_authz_host</module>.</p>
<example>
&lt;Directory /chemin/vers/protégé/&gt;<br />
<indent>
Require user david<br />
</indent>
&lt;/Directory&gt;<br />
&lt;Directory /chemin/vers/protégé/non-protégé&gt;<br />
<indent>
# Tous les contrôle d'accès et authentifications sont
# désactivés pour ce répertoire<br />
Satisfy Any<br />
Allow from all<br />
</indent>
&lt;/Directory&gt;<br />
</example>
</note>
</usage>
<seealso><a href="../howto/auth.html">Authentification et autorisation</a></seealso>
<seealso><a href="../howto/access.html">Tutoriel du contrôle d'accès</a></seealso>
<seealso><directive module="core">Satisfy</directive></seealso>
<seealso><module>mod_authz_host</module></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>Protocol</name>
<description>Protocole pour une socket d'écoute</description>
<syntax>Protocol <var>protocole</var></syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context></contextlist>
<compatibility>Disponible depuis la version 2.1.5 d'Apache, mais
uniquement depuis la version 2.3.3 sous Windows.</compatibility>
<usage>
<p>Cette directive permet de spécifier le protocole utilisé pour une
socket d'écoute particulière. Le protocole sert à déterminer quel
module doit traiter une requête, et d'appliquer les optimisations
spécifiques au protocole via la directive
<directive>AcceptFilter</directive>.</p>
<p>Vous ne devez définir le protocole que si vous travaillez avec
des ports non standards ; dans le cas général, le protocole
<code>http</code> est associé au port 80 et le protocole
<code>https</code> au port 443.</p>
<p>Par exemple, si vous travaillez avec le protocole
<code>https</code> sur un port non standard, spécifiez le protocole
de manière explicite :</p>
<example>
Protocol https
</example>
<p>Vous pouvez aussi spécifier le protocole via la directive
<directive module="mpm_common">Listen</directive>.</p>
</usage>
<seealso><directive>AcceptFilter</directive></seealso>
<seealso><directive module="mpm_common">Listen</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>RLimitCPU</name>
<description>Limite le temps CPU alloué aux processus initiés par les
processus enfants d'Apache</description>
<syntax>RLimitCPU <var>secondes</var>|max [<var>secondes</var>|max]</syntax>
<default>Non défini ; utilise les valeurs par défaut du système
d'exploitation</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context></contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p>Prend 1 ou 2 paramètres. Le premier definit la limite de
consommation de ressources pour tous les processus, et le second la
consommation de ressources maximale. Les deux paramètres peuvent
contenir soit un nombre, soit <code>max</code> pour indiquer au
serveur que la limite de consommation correspond à la valeur
maximale autorisée par la configuration du système d'exploitation.
Pour augmenter la consommation maximale de ressources, le serveur
doit s'exécuter en tant que <code>root</code>, ou se trouver dans sa
phase de démarrage.</p>
<p>Cette directive s'applique aux processus initiés par les
processus enfants d'Apache qui traitent les requêtes, et non aux
processus enfants eux-mêmes. Sont concernés les scripts CGI et les
commandes exec des SSI, mais en aucun cas les processus initiés par
le processus parent d'Apache comme les journalisations redirigées
vers un programme.</p>
<p>Les limites de ressources CPU sont exprimées en secondes par
processus.</p>
</usage>
<seealso><directive module="core">RLimitMEM</directive></seealso>
<seealso><directive module="core">RLimitNPROC</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>RLimitMEM</name>
<description>Limite la mémoire allouée aux processus initiés par les
processus enfants d'Apache</description>
<syntax>RLimitMEM <var>octets</var>|max [<var>octets</var>|max]</syntax>
<default>Non défini ; utilise les valeurs par défaut du système
d'exploitation</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context></contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p>Prend 1 ou 2 paramètres. Le premier definit la limite de
consommation de ressources pour tous les processus, et le second la
consommation de ressources maximale. Les deux paramètres peuvent
contenir soit un nombre, soit <code>max</code> pour indiquer au
serveur que la limite de consommation correspond à la valeur
maximale autorisée par la configuration du système d'exploitation.
Pour augmenter la consommation maximale de ressources, le serveur
doit s'exécuter en tant que <code>root</code>, ou se trouver dans sa
phase de démarrage.</p>
<p>Cette directive s'applique aux processus initiés par les
processus enfants d'Apache qui traitent les requêtes, et non aux
processus enfants eux-mêmes. Sont concernés les scripts CGI et les
commandes exec des SSI, mais en aucun cas les processus initiés par
le processus parent d'Apache comme les journalisations redirigées
vers un programme.</p>
<p>Les limites de ressources mémoire sont exprimées en octets par
processus.</p>
</usage>
<seealso><directive module="core">RLimitCPU</directive></seealso>
<seealso><directive module="core">RLimitNPROC</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>RLimitNPROC</name>
<description>Limite le nombre de processus qui peuvent être initiés par
les processus initiés par les processus enfants d'Apache</description>
<syntax>RLimitNPROC <var>nombre</var>|max [<var>nombre</var>|max]</syntax>
<default>Unset; uses operating system defaults</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context></contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p>Prend 1 ou 2 paramètres. Le premier definit la limite de
consommation de ressources pour tous les processus, et le second la
consommation de ressources maximale. Les deux paramètres peuvent
contenir soit un nombre, soit <code>max</code> pour indiquer au
serveur que la limite de consommation correspond à la valeur
maximale autorisée par la configuration du système d'exploitation.
Pour augmenter la consommation maximale de ressources, le serveur
doit s'exécuter en tant que <code>root</code>, ou se trouver dans sa
phase de démarrage.</p>
<p>Cette directive s'applique aux processus initiés par les
processus enfants d'Apache qui traitent les requêtes, et non aux
processus enfants eux-mêmes. Sont concernés les scripts CGI et les
commandes exec des SSI, mais en aucun cas les processus initiés par
le processus parent d'Apache comme les journalisations redirigées
vers un programme.</p>
<p>Les limites des processus contrôlent le nombre de processus par
utilisateur.</p>
<note><title>Note</title>
<p>Si les processus CGI s'exécutent sous le même
utilisateur que celui du serveur web, cette
directive va limiter le nombre de processus que le serveur
pourra lui-même créer. La présence de messages
<strong><code>cannot fork</code></strong> dans le journal des
erreurs indiquera que la limite est atteinte.</p>
</note>
</usage>
<seealso><directive module="core">RLimitMEM</directive></seealso>
<seealso><directive module="core">RLimitCPU</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>Satisfy</name>
<description>Interaction entre les contrôles d'accès par hôte
et l'authentification des utilisateurs</description>
<syntax>Satisfy Any|All</syntax>
<default>Satisfy All</default>
<contextlist><context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>AuthConfig</override>
<compatibility>Influencé par les sections <directive module="core"
type="section">Limit</directive> et <directive module="core"
type="section">LimitExcept</directive> dans les versions 2.0.51 et
supérieures</compatibility>
<usage>
<p>Cette directive permet de définir la politique d'accès lorsque
les directives <directive
module="mod_authz_host">Allow</directive> et <directive
module="core">Require</directive> sont utilisées conjointement.
L'argument prend pour valeur <code>All</code> ou <code>Any</code>.
Cette directive ne s'avère utile que dans le cas où l'accès à une
zone particulière est contrôlé à la fois par une authentification
utilisateur/mot de passe <em>et</em> par l'adresse IP du client.
Avec la valeur par défaut de l'argument (<code>All</code>), le
client doit d'abord satisfaire à la condition d'accès en fonction de
son adresse IP, <em>puis</em> fournir un couple utilisateur/mot de
passe valide. Si l'argument est <code>Any</code>, le client se verra
accorder l'accès s'il satisfait à au moins une des conditions d'accès
: adresse IP et/ou un couple utilisateur/mot de passe valides. On
peut utiliser cette valeur pour restreindre l'accès à une zone à
l'aide d'un mot de passe, mais laisser cette zone en accès libre
pour les clients possédant certaines adresses IP.</p>
<p>Par exemple, si vous souhaitez accorder un accès sans restriction
à une portion de votre site web aux clients de votre réseau, mais
n'accorder cet accès aux clients à l'extérieur de votre réseau qu'en
échange d'un mot de passe, vous pouvez utiliser une configuration de
ce style :</p>
<example>
Require valid-user<br />
Order allow,deny<br />
Allow from 192.168.1<br />
Satisfy Any
</example>
<p>Depuis la version 2.0.51, les directives
<directive>Satisfy</directive> peuvent être limitées à certaines
méthodes particulières à l'aide des sections <directive
module="core" type="section">Limit</directive> et <directive
module="core" type="section">LimitExcept</directive>.</p>
</usage>
<seealso><directive module="mod_authz_host">Allow</directive></seealso>
<seealso><directive module="core">Require</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ScriptInterpreterSource</name>
<description>Permet de localiser l'interpréteur des scripts
CGI</description>
<syntax>ScriptInterpreterSource Registry|Registry-Strict|Script</syntax>
<default>ScriptInterpreterSource Script</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context></contextlist>
<override>FileInfo</override>
<compatibility>Win32 seulement ;
l'option <code>Registry-Strict</code> est disponible dans les versions
2.0 et supérieures d'Apache</compatibility>
<usage>
<p>Cette directive permet de contrôler la méthode qu'utilise Apache
pour trouver l'interpréteur destiné à exécuter les scripts CGI. La
définition par défaut est <code>Script</code> : ceci indique à
Apache qu'il doit utiliser l'interpréteur précisé dans la ligne
shebang du script (la première ligne, commençant par
<code>#!</code>). Sur les systèmes Win32, cette ligne ressemble
souvent à ceci :</p>
<example>
#!C:/Perl/bin/perl.exe
</example>
<p>ou simplement, dans le cas où <code>perl</code> est dans le
<code>PATH</code> :</p>
<example>
#!perl
</example>
<p>Avec <code>ScriptInterpreterSource Registry</code>, Windows va
effectuer une recherche dans l'arborescence
<code>HKEY_CLASSES_ROOT</code> de la base de registre avec comme
mot-clé l'extension du fichier contenant le script (par exemple
<code>.pl</code>). C'est la commande définie par la sous-clé de
registre <code>Shell\ExecCGI\Command</code> ou, si elle n'existe
pas, la sous-clé <code>Shell\Open\Command</code> qui est utilisée
pour ouvrir le fichier du script. Si ces clés de registre ne sont
pas trouvées, Apache utilise la méthode de l'option
<code>Script</code>.</p>
<p>Par exemple, pour que les scripts possédant l'extension .pl
soient traités par perl, la ligne du registre doit être :</p>
<example><code>HKEY_CLASSES_ROOT\.pl\Shell\ExecCGI\Command\(Default)
=> C:\Perl\bin\perl.exe -wT</code></example>
<note type="warning"><title>Sécurité</title>
<p>Soyez prudent si vous utilisez <code>ScriptInterpreterSource
Registry</code> avec des répertoires faisant l'objet d'un <directive
module="mod_alias">ScriptAlias</directive>, car Apache va essayer
d'exécuter <strong>tous</strong> les fichiers contenus dans
celui-ci. L'option <code>Registry</code> peut causer des appels de
programmes non voulus sur des fichiers non destinés à être exécutés.
Par exemple, la commande par défaut open sur les fichiers
<code>.htm</code> sur la plupart des systèmes Windows va lancer
Microsoft Internet Explorer ; ainsi, toute requête HTTP pour un
fichier <code>.htm</code> situé dans le répertoire des scripts
va lancer le navigateur en arrière-plan sur le serveur, ce qui a
toutes les chances de crasher votre système dans les minutes qui
suivent.</p>
</note>
<p>L'option <code>Registry-Strict</code>, apparue avec Apache 2.0,
agit de manière identique à <code>Registry</code>, mais n'utilise
que la sous-clé <code>Shell\ExecCGI\Command</code>. La présence de
la clé <code>ExecCGI</code> n'étant pas systématique, Elle doit être
définie manuellement dans le registre Windows et évite ainsi tout
appel de programme accidentel sur votre système.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ServerAdmin</name>
<description>L'adresse électronique que le serveur inclut dans les
messages d'erreur envoyés au client</description>
<syntax>ServerAdmin <var>adresse électronique</var>|<var>URL</var></syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
</contextlist>
<usage>
<p>La directive <directive>ServerAdmin</directive> permet de définir
l'adresse de contact que le serveur va inclure dans tout message
d'erreur qu'il envoie au client. Si le programme <code>httpd</code>
ne reconnait pas l'argument fourni comme une URL, il suppose que
c'est une <var>adresse électronique</var>, et lui ajoute le préfixe
<code>mailto:</code> dans les cibles des hyperliens. Il est
cependant recommandé d'utiliser exclusivement une adresse
électronique, car de nombreux scripts CGI considèrent ceci comme
implicite. Si vous utilisez une URL, elle doit pointer vers un autre
serveur que vous contrôlez. Dans le cas contraire, les utilisateurs
seraient dans l'impossibilité de vous contacter en cas de problème.</p>
<p>Il peut s'avérer utile de définir une adresse dédiée à
l'administration du serveur, par exemple :</p>
<example>
ServerAdmin www-admin@foo.example.com
</example>
<p>car les utilisateurs ne mentionnent pas systématiquement le
serveur dont ils parlent !</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ServerAlias</name>
<description>Autres noms d'un serveur utilisables pour atteindre des
serveurs virtuels à base de nom</description>
<syntax>ServerAlias <var>nom serveur</var> [<var>nom serveur</var>]
...</syntax>
<contextlist><context>virtual host</context></contextlist>
<usage>
<p>La directive <directive>ServerAlias</directive> permet de définir
les noms alternatifs d'un serveur utilisables pour atteindre des <a
href="../vhosts/name-based.html">serveurs virtuels à base de
nom</a>. La directive <directive>ServerAlias</directive> peut
contenir des caractères génériques, si nécessaire.</p>
<example>
&lt;VirtualHost *:80&gt;<br />
ServerName serveur.domaine.com<br />
ServerAlias serveur serveur2.domaine.com serveur2<br />
ServerAlias *.example.com<br />
UseCanonicalName Off<br />
# ...<br />
&lt;/VirtualHost&gt;
</example>
<p>La recherche du serveur virtuel à base de nom qui correspond le
mieux s'effectue selon l'ordre d'apparition des sections <directive
type="section" module="core">virtualhost</directive> dans le fichier
de configuration. Le premier serveur virtuel dont le <directive
module="core">ServerName</directive> ou le <directive
module="core">ServerAlias</directive> correspond est choisi, sans
préférence si le nom contient des caractères génériques ou pas.</p>
<p>Tous les noms spécifiés au sein d'une section
<directive>VirtualHost</directive> sont traités comme un
<directive>ServerAlias</directive> (sans caractères génériques).</p>
</usage>
<seealso><directive module="core">UseCanonicalName</directive></seealso>
<seealso><a href="../vhosts/">Documentation sur les serveurs virtuels
d'Apache</a></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ServerName</name>
<description>Nom d'hôte et port que le serveur utilise pour
s'authentifier lui-même</description>
<syntax>ServerName [<var>protocole</var>://]<var>nom de domaine
entièrement qualifié</var>[:<var>port</var>]</syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
</contextlist>
<compatibility>Dans la version 2.0, cette directive remplace la
fonctionnalité de la directive <directive>Port</directive> de la version
1.3.</compatibility>
<usage>
<p>La directive <directive>ServerName</directive> permet de définir
les protocole, nom d'hôte et port d'une requête que le serveur
utilise pour s'authentifier lui-même. Ceci est utile lors de la
création de redirections d'URLs.</p>
<p>La directive <directive>ServerName</directive> permet aussi
(éventuellement en conjonction avec la directive
<directive>ServerAlias</directive>) d'identifier de manière unique
un serveur virtuel, lorsqu'elle est utilisée dans un contexte de <a
href="../vhosts/name-based.html">serveurs virtuels par
noms</a>.</p>
<p>Par exemple, si le nom de la
machine hébergeant le serveur web est
<code>simple.example.com</code>, la machine possède l'alias
DNS <code>www.example.com</code>, et si vous voulez que le serveur
web s'identifie avec cet alias, vous devez utilisez la définition
suivante :</p>
<example>
ServerName www.example.com
</example>
<p>Si la directive <directive>ServerName</directive> n'est pas
définie, le serveur tente de déterminer le nom d'hôte en effectuant
une recherche DNS inverse sur son adresse IP. Si la directive
<directive>ServerName</directive> ne précise pas de port, le serveur
utilisera celui de la requête entrante. Il est recommandé de
spécifier un nom d'hôte et un port spécifiques à l'aide de la
directive <directive>ServerName</directive> pour une fiabilité
optimale et à titre préventif.</p>
<p>Si vous définissez des <a
href="../vhosts/name-based.html">serveurs virtuels à base de
nom</a>, une directive <directive>ServerName</directive> située à
l'intérieur d'une section <directive type="section"
module="core">VirtualHost</directive> spécifiera quel nom d'hôte
doit apparaître dans l'en-tête de requête <code>Host:</code> pour
pouvoir atteindre ce serveur virtuel.</p>
<p>Parfois, le serveur s'exécute en amont d'un dispositif qui
implémente SSL, comme un mandataire inverse, un répartiteur de
charge ou un boîtier dédié SSL. Dans ce cas, spécifiez le protocole
<code>https://</code> et le port auquel les clients se connectent
dans la directive <directive>ServerName</directive>, afin de
s'assurer que le serveur génère correctement ses URLs
d'auto-identification.
</p>
<p>Voir la description des directives <directive
module="core">UseCanonicalName</directive> et <directive
module="core">UseCanonicalPhysicalPort</directive> pour les
définitions qui permettent de déterminer si les URLs
auto-identifiantes (par exemple via le module
<module>mod_dir</module>) vont faire référence au port spécifié, ou
au port indiqué dans la requête du client.
</p>
</usage>
<seealso><a href="../dns-caveats.html">Problèmes concernant le DNS et
Apache</a></seealso>
<seealso><a href="../vhosts/">Documentation sur les serveurs virtuels
d'Apache</a></seealso>
<seealso><directive module="core">UseCanonicalName</directive></seealso>
<seealso><directive module="core">UseCanonicalPhysicalPort</directive></seealso>
<seealso><directive module="core">NameVirtualHost</directive></seealso>
<seealso><directive module="core">ServerAlias</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ServerPath</name>
<description>Nom de chemin d'URL hérité pour un serveur virtuel à base
de nom accédé par un navigateur incompatible</description>
<syntax>ServerPath <var>chemin d'URL</var></syntax>
<contextlist><context>virtual host</context></contextlist>
<usage>
<p>La directive <directive>ServerPath</directive> permet de définir
le nom de chemin d'URL hérité d'un hôte, à utiliser avec les <a
href="../vhosts/">serveurs virtuels à base de nom</a>.</p>
</usage>
<seealso><a href="../vhosts/">Documentation sur les serveurs virtuels
d'Apache</a></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ServerRoot</name>
<description>Racine du répertoire d'installation du
serveur</description>
<syntax>ServerRoot <var>chemin de répertoire</var></syntax>
<default>ServerRoot /usr/local/apache</default>
<contextlist><context>server config</context></contextlist>
<usage>
<p>La directive <directive>ServerRoot</directive> permet de définir
le répertoire dans lequel le serveur est installé. En particulier,
il contiendra les sous-répertoires <code>conf/</code> et
<code>logs/</code>. Les chemins relatifs indiqués dans les autres
directives (comme <directive
module="core">Include</directive> ou <directive
module="mod_so">LoadModule</directive>) seront définis par
rapport à ce répertoire.</p>
<example><title>Example</title>
ServerRoot /home/httpd
</example>
</usage>
<seealso><a href="../invoking.html">the <code>-d</code>
options de <code>httpd</code></a></seealso>
<seealso><a href="../misc/security_tips.html#serverroot">les conseils à
propos de la sécurité</a> pour des informations sur la manière de définir
correctement les permissions sur le répertoire indiqué par la directive
<directive>ServerRoot</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ServerSignature</name>
<description>Définit un pied de page pour les documents générés par le
serveur</description>
<syntax>ServerSignature On|Off|EMail</syntax>
<default>ServerSignature Off</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>All</override>
<usage>
<p>La directive <directive>ServerSignature</directive> permet de
définir une ligne de pied de page fixe pour les documents générés
par le serveur (messages d'erreur, listings de répertoires ftp de
<module>mod_proxy</module>, sorties de <module>mod_info</module>,
etc...). Dans le cas d'une chaîne de mandataires, l'utilisateur n'a
souvent aucun moyen de déterminer lequel des mandataires chaînés a
généré un message d'erreur, et c'est une des raisons pour lesquelles
on peut être amené à ajouter un tel pied de page.</p>
<p>La valeur par défaut <code>Off</code> supprime la ligne de pied
de page (et est ainsi compatible avec le comportement des
versions 1.2 et antérieures d'Apache). la valeur <code>On</code>
ajoute simplement une ligne contenant le numéro de version du
serveur ainsi que le nom du serveur virtuel issu de la directive
<directive module="core">ServerName</directive>, alors que la valeur
<code>EMail</code> ajoute en plus une référence "mailto:" à
l'administrateur du document référencé issu la directive
<directive module="core">ServerAdmin</directive>.</p>
<p>Depuis la version 2.0.44, les détails à propos du numéro de
version du serveur sont contrôlés à l'aide de la directive
<directive module="core">ServerTokens</directive>.</p>
</usage>
<seealso><directive module="core">ServerTokens</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>ServerTokens</name>
<description>Configure l'en-tête <code>Server</code> de la réponse
HTTP</description>
<syntax>ServerTokens Major|Minor|Min[imal]|Prod[uctOnly]|OS|Full</syntax>
<default>ServerTokens Full</default>
<contextlist><context>server config</context></contextlist>
<usage>
<p>Cette directive permet de contrôler le contenu de l'en-tête
<code>Server</code> inclus dans la réponse envoyée au client : cet
en-tête peut contenir le type de système d'exploitation du serveur,
ainsi que des informations à propos des modules compilés avec le
serveur.</p>
<dl>
<dt><code>ServerTokens Prod[uctOnly]</code></dt>
<dd>Le serveur renvoie (<em>par exemple</em>): <code>Server:
Apache</code></dd>
<dt><code>ServerTokens Major</code></dt>
<dd>Le serveur renvoie (<em>par exemple</em>): <code>Server:
Apache/2</code></dd>
<dt><code>ServerTokens Minor</code></dt>
<dd>Le serveur renvoie (<em>par exemple</em>): <code>Server:
Apache/2.0</code></dd>
<dt><code>ServerTokens Min[imal]</code></dt>
<dd>Le serveur renvoie (<em>par exemple</em>): <code>Server:
Apache/2.0.41</code></dd>
<dt><code>ServerTokens OS</code></dt>
<dd>Le serveur renvoie (<em>par exemple</em>): <code>Server:
Apache/2.0.41 (Unix)</code></dd>
<dt><code>ServerTokens Full</code> (valeur par défaut)</dt>
<dd>Le serveur renvoie (<em>par exemple</em>): <code>Server:
Apache/2.0.41 (Unix) PHP/4.2.2 MyMod/1.2</code></dd>
</dl>
<p>Cette définition s'applique à l'ensemble du serveur et ne peut
être activée ou désactivée pour tel ou tel serveur virtuel.</p>
<p>Dans les versions postérieures à 2.0.44, cette directive contrôle
également les informations fournies par la directive <directive
module="core">ServerSignature</directive>.</p>
</usage>
<seealso><directive module="core">ServerSignature</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>SetHandler</name>
<description>Force le traitement des fichiers spécifiés par un
gestionnaire particulier</description>
<syntax>SetHandler <var>nom gestionnaire</var>|None</syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>FileInfo</override>
<compatibility>Intégré dans le noyau d'Apache depuis la version
2.0</compatibility>
<usage>
<p>Lorsqu'elle se situe à l'intérieur d'un fichier
<code>.htaccess</code>, ou d'une section <directive type="section"
module="core">Directory</directive> ou <directive type="section"
module="core">Location</directive>, cette directive force le
traitement de tous les fichiers spécifiés par le <a
href="../handler.html">gestionnaire</a> défini par l'argument
<var>nom gestionnaire</var>. Par exemple, dans le cas d'un
répertoire dont vous voulez interpréter le contenu comme des
fichiers de règles d'images cliquables, sans tenir compte des
extensions, vous pouvez ajouter la ligne suivante dans un fichier
<code>.htaccess</code> de ce répertoire :</p>
<example>
SetHandler imap-file
</example>
<p>Autre exemple : si vous voulez que le serveur affiche un
compte-rendu d'état chaque fois qu'une URL du type <code>http://nom
serveur/status</code> est appelée, vous pouvez ajouter ceci dans
<code>httpd.conf</code> :</p>
<example>
&lt;Location /status&gt;<br />
<indent>
SetHandler server-status<br />
</indent>
&lt;/Location&gt;
</example>
<p>Vous pouvez écraser la définition antérieure d'une directive
<directive>SetHandler</directive> en utilisant la valeur
<code>None</code>.</p>
</usage>
<seealso><directive module="mod_mime">AddHandler</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>SetInputFilter</name>
<description>Définit les filtres par lesquels vont passer les requêtes
client et les données POST</description>
<syntax>SetInputFilter <var>filtre</var>[;<var>filtre</var>...]</syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>FileInfo</override>
<usage>
<p>La directive <directive>SetInputFilter</directive> permet de
définir le ou les filtres par lesquels vont passer les requêtes
client et les données POST au moment où le serveur les reçoit. Cette
définition vient en ajout à tout autre filtre défini en
quelqu'endroit que ce soit, y compris via la directive <directive
module="mod_mime">AddInputFilter</directive>.</p>
<p>Si la directive comporte plusieurs filtres, ils doivent être
séparés par des points-virgules, et spécifiés selon l'ordre dans
lequel vous souhaitez les voir agir sur les contenus.</p>
</usage>
<seealso>documentation des <a
href="../filter.html">Filtres</a></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>SetOutputFilter</name>
<description>Définit les filtres par lesquels vont passer les réponses
du serveur</description>
<syntax>SetOutputFilter <var>filtre</var>[;<var>filtre</var>...]</syntax>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context><context>.htaccess</context>
</contextlist>
<override>FileInfo</override>
<usage>
<p>La directive <directive>SetOutputFilter</directive> permet de
définir les filtres par lesquels vont passer les réponses du serveur
avant d'être envoyées au client. Cette définition vient en ajout à
tout autre filtre défini en quelqu'endroit que ce soit, y compris
via la directive <directive
module="mod_mime">AddOutputFilter</directive>.</p>
<p>Par exemple, la configuration suivante va traiter tous les
fichiers du répertoire <code>/www/data/</code> comme des inclusions
côté serveur (SSI) :</p>
<example>
&lt;Directory /www/data/&gt;<br />
<indent>
SetOutputFilter INCLUDES<br />
</indent>
&lt;/Directory&gt;
</example>
<p>Si la directive comporte plusieurs filtres, ils doivent être
séparés par des points-virgules, et spécifiés selon l'ordre dans
lequel vous souhaitez les voir agir sur les contenus.</p>
</usage>
<seealso><a href="../filter.html">Filters</a> documentation</seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>Suexec</name>
<description>Active ou désactive la fonctionnalité suEXEC</description>
<syntax>Suexec On|Off</syntax>
<default>On si le binaire suexec existe avec un mode et un propriétaire
appropriés, Off dans le cas contraire</default>
<contextlist><context>server config</context></contextlist>
<compatibility>Disponible depuis la version 2.2.18 d'Apache httpd</compatibility>
<usage>
<p>Lorsque cette directive est définie à On, le démarrage du serveur
échouera si le binaire suexec n'existe pas, ou possède un mode de
fichier ou un propriétaire invalides.</p>
<p>Lorsque cette directive est définie à Off, la fonctionnalité
suEXEC est désactivée, même si le binaire suexec existe et possède
un mode de fichier et un propriétaire valides.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>TimeOut</name>
<description>Temps pendant lequel le serveur va attendre certains
évènements avant de considérer qu'une requête a échoué</description>
<syntax>TimeOut <var>secondes</var></syntax>
<default>TimeOut 300</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context></contextlist>
<usage>
<p>La directive <directive>TimeOut</directive> permet
de définir le temps maximum pendant lequel Apache va attendre des
entrées/sorties dans diverses circonstances :</p>
<ol>
<li>Lors de la lecture de données en provenance du client, le
temps maximum d'attente avant l'arrivée d'un paquet TCP si le
tampon de lecture est vide.</li>
<li>Lors de l'envoi de données vers le client, le temps maximum
d'attente avant l'arrivée de l'accusé-réception d'un paquet si le
tampon d'envoi est plein.</li>
<li>Avec <module>mod_cgi</module>, le temps maximum
d'attente avant la sortie des données d'un script CGI.</li>
<li>Avec <module>mod_ext_filter</module>, le temps maximum
d'attente avant la sortie des données d'un processus de
filtrage.</li>
<li>Avec <module>mod_proxy</module>, la valeur du délai par défaut
si la directive <directive
module="mod_proxy">ProxyTimeout</directive> n'a pas été
définie.</li>
</ol>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>TraceEnable</name>
<description>Détermine le comportement des requêtes
<code>TRACE</code></description>
<syntax>TraceEnable <var>[on|off|extended]</var></syntax>
<default>TraceEnable on</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context></contextlist>
<compatibility>Disponible dans les versions 1.3.34, 2.0.55 et
supérieures d'Apache</compatibility>
<usage>
<p>Cette directive l'emporte sur le comportement de
<code>TRACE</code> pour le noyau du serveur et
<module>mod_proxy</module>. La définition par défaut
<code>TraceEnable on</code> permet des requêtes <code>TRACE</code>
selon la RFC 2616, qui interdit d'ajouter tout corps à la requête.
La définition <code>TraceEnable off</code> indique au noyau du
serveur et à <module>mod_proxy</module> de retourner un code
d'erreur <code>405</code> (Méthode non autorisée) au client.</p>
<p>En fait, et à des fins de test et de diagnostic seulement, on
peut autoriser l'ajout d'un corps de requête à l'aide de la
définition non standard <code>TraceEnable extended</code>. Le noyau
du serveur (dans le cas d'un serveur d'origine) va limiter la taille
du corps de requête à 64k (plus 8k pour les en-têtes de
fractionnement si <code>Transfer-Encoding: chunked</code> est
utilisé). Le noyau du serveur va reproduire l'ensemble des en-têtes,
y compris les en-têtes de fractionnement avec le corps de la
réponse. Dans le cas d'un serveur mandataire, la taille du corps de
requête n'est pas limitée à 64k.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>UseCanonicalName</name>
<description>Définit la manière dont le serveur détermine son propre nom
et son port</description>
<syntax>UseCanonicalName On|Off|DNS</syntax>
<default>UseCanonicalName Off</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context></contextlist>
<usage>
<p>Dans de nombreuses situations, Apache doit construire une URL
<em>auto-identifiante</em> -- c'est à dire une URL qui fait
référence au serveur lui-même. Avec <code>UseCanonicalName
On</code>, Apache va utiliser le nom d'hôte et le port spécifiés par
la directive <directive module="core">ServerName</directive> pour
construire le nom canonique du serveur. Ce nom est utilisé dans
toutes les URLs auto-identifiantes, et affecté aux variables
<code>SERVER_NAME</code> et <code>SERVER_PORT</code> dans les
programmes CGI.</p>
<p>Avec <code>UseCanonicalName Off</code>, Apache va construire ses
URLs auto-identifiantes à l'aide du nom d'hôte et du port fournis
par le client, si ce dernier en a fourni un (dans la négative,
Apache utilisera le nom canonique, de la même manière que
ci-dessus). Ces valeurs sont les mêmes que celles qui sont utilisées
pour implémenter les <a
href="../vhosts/name-based.html">serveurs virtuels par
nom</a>, et sont disponibles avec les mêmes clients. De même, les
variables CGI <code>SERVER_NAME</code> et <code>SERVER_PORT</code>
seront affectées des valeurs fournies par le client.</p>
<p>Cette directive peut s'avérer utile, par exemple, sur un serveur
intranet auquel les utilisateurs se connectent en utilisant des noms
courts tels que <code>www</code>. Si les utilisateurs tapent un nom
court suivi d'une URL qui fait référence à un répertoire, comme
<code>http://www/splat</code>, <em>sans le slash terminal</em>, vous
remarquerez qu'Apache va les rediriger vers
<code>http://www.domain.com/splat/</code>. Si vous avez activé
l'authentification, ceci va obliger l'utilisateur à s'authentifier
deux fois (une première fois pour <code>www</code> et une seconde
fois pour <code>www.domain.com</code> -- voir <a
href="http://wiki.apache.org/httpd/FAQ#Why_does_Apache_ask_for_my_password_twice_before_serving_a_file.3F">la
foire aux questions sur ce sujet pour plus d'informations</a>). Par
contre, si <directive>UseCanonicalName</directive> est définie à
<code>Off</code>, Apache redirigera l'utilisateur vers
<code>http://www/splat/</code>.</p>
<p>Pour l'hébergement virtuel en masse par adresse IP, on
utilise une troisième option, <code>UseCanonicalName
DNS</code>, pour supporter les clients anciens qui ne
fournissent pas d'en-tête <code>Host:</code>. Apache effectue alors
une recherche DNS inverse sur l'adresse IP du serveur auquel le
client s'est connecté afin de construire ses URLs
auto-identifiantes.</p>
<note type="warning"><title>Avertissement</title>
<p>Les programmes CGI risquent d'être perturbés par cette option
s'ils tiennent compte de la variable <code>SERVER_NAME</code>. Le
client est pratiquement libre de fournir la valeur qu'il veut comme
nom d'hôte. Mais si le programme CGI n'utilise
<code>SERVER_NAME</code> que pour construire des URLs
auto-identifiantes, il ne devrait pas y avoir de problème.</p>
</note>
</usage>
<seealso><directive module="core">UseCanonicalPhysicalPort</directive></seealso>
<seealso><directive module="core">ServerName</directive></seealso>
<seealso><directive module="mpm_common">Listen</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>UseCanonicalPhysicalPort</name>
<description>Définit la manière dont le serveur détermine son propre nom
et son port</description>
<syntax>UseCanonicalPhysicalPort On|Off</syntax>
<default>UseCanonicalPhysicalPort Off</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context>
<context>directory</context></contextlist>
<usage>
<p>Dans de nombreuses situations, Apache doit construire une URL
<em>auto-identifiante</em> -- c'est à dire une URL qui fait
référence au serveur lui-même. Avec <code>UseCanonicalPhysicalPort
On</code>, Apache va fournir le numéro de port physique réel utilisé
par la requête en tant que port potentiel, pour construire le port
canonique afin que le serveur puisse alimenter la directive
<directive module="core">UseCanonicalName</directive>. Avec
<code>UseCanonicalPhysicalPort Off</code>, Apache n'utilisera pas le
numéro de port physique réel, mais au contraire se référera aux
informations de configuration pour construire un numéro de port
valide.</p>
<note><title>Note</title>
<p>L'ordre dans lequel s'effectue la recherche du port est le
suivant :<br /><br />
<code>UseCanonicalName On</code></p>
<ul>
<li>Port spécifié par <code>Servername</code></li>
<li>Port physique</li>
<li>Port par défaut</li>
</ul>
<code>UseCanonicalName Off | DNS</code>
<ul>
<li>Port spécifié dans l'en-tête <code>Host:</code></li>
<li>Port physique</li>
<li>Port spécifié par <code>Servername</code></li>
<li>Port par défaut</li>
</ul>
<p>Avec <code>UseCanonicalPhysicalPort Off</code>, on reprend
l'ordre ci-dessus en supprimant "Port physique".</p>
</note>
</usage>
<seealso><directive module="core">UseCanonicalName</directive></seealso>
<seealso><directive module="core">ServerName</directive></seealso>
<seealso><directive module="mpm_common">Listen</directive></seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis type="section">
<name>VirtualHost</name>
<description>Contient des directives qui ne s'appliquent qu'à un nom
d'hôte spécifique ou à une adresse IP</description>
<syntax>&lt;VirtualHost
<var>adresse IP</var>[:<var>port</var>] [<var>adresse
IP</var>[:<var>port</var>]] ...&gt; ...
&lt;/VirtualHost&gt;</syntax>
<contextlist><context>server config</context></contextlist>
<usage>
<p>Les balises <directive type="section">VirtualHost</directive> et
<code>&lt;/VirtualHost&gt;</code> permettent de rassembler un groupe
de directives qui ne s'appliquent qu'à un serveur virtuel
particulier. Toute directive autorisée dans un contexte de serveur
virtuel peut être utilisée. Lorsque le serveur reçoit un requête
pour un document hébergé par un serveur virtuel particulier, il
applique les directives de configuration rassemblées dans la section
<directive type="section">VirtualHost</directive>. <var>adresse
IP</var> peut être :</p>
<ul>
<li>L'adresse IP du serveur virtuel ;</li>
<li>Un nom de domaine entièrement qualifié correspondant à
l'adresse IP du serveur virtuel (non recommandé) ;</li>
<li>Le caractère <code>*</code>, qui n'est utilisé qu'en
combinaison avec <code>NameVirtualHost *</code> pour intercepter
toutes les adresses IP ; ou</li>
<li>La chaîne de caractères <code>_default_</code>, qui n'est
utilisée qu'avec l'hébergement virtuel à base d'adresse IP pour
intercepter les adresses IP qui ne correspondent à aucun serveur
virtuel.</li>
</ul>
<example><title>Exemple</title>
&lt;VirtualHost 10.1.2.3:80&gt;<br />
<indent>
ServerAdmin webmaster@host.example.com<br />
DocumentRoot /www/docs/host.example.com<br />
ServerName host.example.com<br />
ErrorLog logs/host.example.com-error_log<br />
TransferLog logs/host.example.com-access_log<br />
</indent>
&lt;/VirtualHost&gt;
</example>
<p>Les adresses IPv6 doivent être entourées de crochets car dans le
cas contraire, un éventuel port optionnel ne pourrait pas être
déterminé. Voici un exemple de serveur virtuel avec adresse IPv6
:</p>
<example>
&lt;VirtualHost [2001:db8::a00:20ff:fea7:ccea]:80&gt;<br />
<indent>
ServerAdmin webmaster@host.example.com<br />
DocumentRoot /www/docs/host.example.com<br />
ServerName host.example.com<br />
ErrorLog logs/host.example.com-error_log<br />
TransferLog logs/host.example.com-access_log<br />
</indent>
&lt;/VirtualHost&gt;
</example>
<p>Chaque serveur virtuel doit correspondre à une adresse IP, un
port ou un nom d'hôte spécifique ; dans le premier cas, le serveur
doit être configuré pour recevoir les paquets IP de plusieurs
adresses (si le serveur n'a qu'une interface réseau, on peut
utiliser à cet effet la commande <code>ifconfig alias</code> -- si
votre système d'exploitation le permet).</p>
<note><title>Note</title>
<p>L'utilisation de la directive <directive
type="section">VirtualHost</directive> n'affecte en rien les
adresses IP sur lesquelles Apache est en écoute. Vous devez vous
assurer que les adresses des serveurs virtuels sont bien incluses
dans la liste des adresses précisées par la directive <directive
module="mpm_common">Listen</directive>.</p>
</note>
<p>Avec l'hébergement virtuel à base d'adresse IP, on peut utiliser
le nom spécial <code>_default_</code>, auquel cas le serveur virtuel
considéré interceptera toute adresse IP qui n'est pas explicitement
associée à un autre serveur virtuel. En l'absence de serveur virtuel
associé à <code>_default_</code>, et si l'adresse IP demandée ne
correspond à aucun serveur virtuel, c'est la configuration du
serveur "principal" qui sera utilisée, c'est à dire l'ensemble des
définitions situées en dehors de toute section VirtualHost (Notez
cependant que toute adresse IP correspondant à une directive
<directive module="core">NameVirtualHost</directive> n'utilisera ni
la configuration du serveur "principal", ni le serveur virtuel
<code>_default_</code>. Voir la documentation de l'<a
href="../vhosts/name-based.html">hébergement virtuel par
nom</a> pour plus de détails).</p>
<p>Vous pouvez spécifier <code>:port</code> pour modifier le port du
serveur virtuel. S'il n'est pas spécifié, sa valeur par défaut
correspond à celle qui est définie par la dernière directive
<directive module="mpm_common">Listen</directive> du serveur
principal. Vous pouvez aussi spécifier <code>:*</code> pour accepter
tous les ports associés à l'adresse du serveur virtuel (c'est une
configuration recommandée lorsqu'on utilise
<code>_default_</code>).</p>
<p>Tout bloc <directive
type="section">VirtualHost</directive> doit comporter une directive
<directive module="core">ServerName</directive>. Dans le cas
contraire, le serveur virtuel héritera de la valeur de la directive
<directive module="core">ServerName</directive> issue de la
configuration du serveur principal.</p>
<note type="warning"><title>Sécurité</title>
<p>Voir le document sur les <a
href="../misc/security_tips.html">conseils à propos de la sécurité</a>
pour une description détaillée des raisons pour lesquelles la
sécurité de votre serveur pourrait être compromise, si le répertoire
contenant les fichiers journaux est inscriptible par tout autre
utilisateur que celui qui démarre le serveur.</p>
</note>
</usage>
<seealso><a href="../vhosts/">Documentation des serveurs virtuels
d'Apache</a></seealso>
<seealso><a href="../dns-caveats.html">Problèmes concernant DNS et
Apache</a></seealso>
<seealso><a href="../bind.html">Définition des adresses et ports
qu'utilise Apache</a></seealso>
<seealso><a href="../sections.html">Comment fonctionnent les sections
&lt;Directory&gt;, &lt;Location&gt; et &lt;Files&gt;</a> pour une
explication de la manière dont ces différentes sections se combinent
entre elles à la réception d'une requête</seealso>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>MergeTrailers</name>
<description>Détermine si les données supplémentaires (trailers) sont
fusionnées avec les en-têtes</description>
<syntax>MergeTrailers [on|off]</syntax>
<default>MergeTrailers off</default>
<contextlist><context>server config</context><context>virtual host</context></contextlist>
<compatibility>Disponible à partir de la version 2.2.28 du serveur HTTP
Apache</compatibility>
<usage>
<p>Cette directive permet de contrôler la fusion des données HTTP
supplémentaires (trailers) avec la représentation interne des
en-têtes. Cette fusion intervient lorsque le corps de la requête a
été entièrement reçu, bien longtemps après que la majeure partie du
traitement des en-têtes ait une chance de pouvoir examiner ou
modifier les en-têtes de la requête.</p>
<p>Cette option a été introduite dans un souci de compatibilité avec
les versions antérieures à 2.2.28, où les données supplémentaires
étaient systématiquement fusionnées avec les en-têtes de la requête.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
<directivesynopsis>
<name>RegisterHttpMethod</name>
<description>Enregistrement de méthodes HTTP non standards</description>
<syntax>RegisterHttpMethod <var>méthode</var> [<var>méthode</var> [...]]</syntax>
<contextlist><context>server config</context></contextlist>
<usage>
<p>Normalement, les méthodes HTTP non conformes aux RFCs correspondantes
sont rejetées au cours du traitement de la requête par HTTPD. Pour
éviter ceci, les modules peuvent enregistrer les méthodes HTTP non
standards qu'ils supportent. La directive
<directive>RegisterHttpMethod</directive> permet d'enregistrer de telles
méthodes manuellement. Ceci peut s'avérer utile si de telle méthodes
doivent être utilisées dans un traitement externe, comme un script CGI.</p>
</usage>
</directivesynopsis>
</modulesynopsis>